Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a proposé mercredi soir à Ouagadougou la tenue, le 16 juillet à Alger, d’une réunion régionale sur la crise dans notre pays. « Nous proposons de lancer la phase initiale du dialogue inclusif intermalien le 16 juillet à Alger en présence des ministres de pays de la région », a annoncé Lamamra, à l’issue d’une rencontre avec le président burkinabè Blaise Compaoré. « Notre rôle est de permettre aux Maliens eux-mêmes de se parler directement et d’envisager les solutions les plus à même de les aider », a-t-il poursuivi.
L’Algérie s’impose de plus en plus comme un élément essentiel de la médiation alors que le président Blaise Compaoré fait office depuis 2012 de médiateur de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans la crise.
L’Algérie et le Burkina, un pays qui, selon le ministre algérien, a joué « un rôle éminent » dans le « soutien au dialogue », sont « sur la même longueur d’onde » concernant le Mali, a assuré Ramtane Lamamra, louant la « complémentarité » des approches burkinabè et algérienne. « La stabilité et la sécurité du Mali sont indissociables de celles de nos deux pays », a-t-il noté, promettant que le Burkina et l’Algérie allaient « conjuguer leurs efforts » et « capitaliser » sur leurs expériences dans la promotion de la paix au Mali.
source : essor