Au Mali, alors que le président Ibrahim Boubacar Keita a été contraint d’abandonner le pouvoir, les nouveaux hommes forts du pays veulent, semble-t-il négocier avec les terroristes. D’après les récentes indiscrétions, la libération de la française Sophie Petronin et de l’ancien opposant Soumaïla Cissé serait le fruit des premières négociations entre le nouveau pouvoir et les terroristes. Information non confirmée par les autorités.
La France n’est pas du tout sur la même longueur d’onde
En visite dans le pays, le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a été interrogé sur la question. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’est pas du tout du même avis : « Disons les choses très clairement. Il y a des accords de paix. Il faut mettre en œuvre les accords de paix. Ce sont les accords de paix qui font la paix… Ils ont été validés par un certain nombre de signataires, dont des groupes armés signataires. Et puis, il y a les groupes terroristes qui n’ont pas signé les accords de paix. Les choses sont simples. » a-t-il déclaré.
Une déclaration que le Premier ministre malien Moctar Ouane ne semblait pas approuver. Il s’est fait l’écho de la position officielle du pouvoir malien : « Je crois également utile sur cette question de me faire l’écho des conclusions du Dialogue national inclusif qui a eu lieu chez nous et qui a très clairement indiqué la nécessité d’une offre de dialogue avec ces groupes armés,… Je pense qu’il faut voir en cela une opportunité d’engager de vastes discussions. »
Source: lanouvelletribune