Entrepreneur de son état, Aliou Diallo, une des victimes de Somilo-sa, demande à la population de Kéniéba de se donner la main afin d’endiguer les difficultés auxquelles la zone est confrontée.
Selon lui, les mines seront fermées tôt au tard et Kéniéba devra toujours demeurer. «Il faut se battre pour installer d’autres usines à Kéniéba», déclare Aliou Diallo qui pense qu’il est temps d’investir afin de gérer l’après-mine, faisant ainsi allusion à d’autres localités qui peinent aujourd’hui à survivre après la fermeture de leurs mines.
L’homme qui s’est toujours battu pour le développement de sa localité, demande aux autres ressortissants de Kéniéba d’examiner comment instaurer un environnement propice à l’égalité entre les sexes et la promotion de la femme, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et du travail.
Selon lui, aujourd’hui, les enjeux à relever à Kéniéba sont nombreux et d’envergure. Convaincu que le développement de Kéniéba passe par différents points, Aliou plaide pour le renforcement de la paix et la cohésion sociale.
Fombus
Source: Le Débat