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Deuxième phase des négociations gouvernement/Untm : Les discussions rentrent dans le vif du sujet ce vendredi

Les représentants du gouvernement et de l’Union nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) se sont réunis, hier lundi, dans la salle de conférence du ministère du Travail et de la Fonction publique pour une première prise de contact en vue d’aboutir à des conciliations le vendredi prochain, date des véritables négociations.

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Ce n’est qu’un pas léger mais plein d’espoirs pour le gouvernement et la centrale syndicale UNTM pour aboutir, le vendredi 12 septembre, à des arrangements relatifs aux points de discorde qui existent entre les deux parties. Contrairement aux précédentes négociations qui n’ont pas eu les effets escomptés d’où la grève des 21 et 22 août dernier, celles-ci semblent être bien parties pour résoudre définitivement la crise sociale à travers l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs du Mali.

 

Du côté du gouvernement, à travers le ministre du Travail et de la Fonction publique, Bocar Moussa Diarra l’espoir est de mise.  » J’espère que la reprise du dialogue entre les deux parties marquera  une nouvelle ère d’un partenariat fécond, réalisable et responsable, empreint de confiance et de sécurité au bénéfice de la paix sociale « , a dit  le ministre. Il a ajouté, du reste, que le gouvernement  » regrette la grève des deux jours  » et qu’il «  mettra tout en œuvre pour que les conditions qui l’ont favorisée ne se reproduisent plus « .

 

Même son de cloche chez le secrétaire général de la centrale syndicale, Yacouba Katilé qui espère aussi qu’au sortir de cette seconde phase,  » les négociations permettront de soigner tous les autres maux dont souffre le Mali « . C’est donc un sentiment d’espoirs qui anime les deux parties dans la perspective de calmer définitivement le climat délétère qui prévaut entre le syndicat et le gouvernement.

 

Le syndicat semble être, tout de même, très engagé dans ce combat et ne parait pas prêt à se calmer sans satisfaction. Selon son secrétaire général, M. Katilé, «  si, hier, pour des besoins de sauvegarde des intérêts particuliers, on a manipulé des personnes, pour briser l’ardeur patriotique des syndicalistes, aujourd’hui, les mêmes syndicalistes ont décidé de cimenter leur union ».

 

Les négociations de ce vendredi se tiendront, toujours, autour des cinq points (sur 17) de divergence qui opposent le gouvernement au syndicat. Il s’agit notamment du relèvement substantiel de la valeur du point d’indice, la diminution de l’ITS (qui s’échelonne actuellement de 5 à 30%), la matérialisation de la prise en compte des droits des enfants par l’octroi d’allocations à la hauteur de l’importance accordée à ces derniers, l’annulation systématique de la hausse des tarifs d’eau et d’électricité et le relèvement du SMIG, comme facteur de réduction de la pauvreté.

 

Rappelons que ce deuxième round des négociations entre le gouvernement et les travailleurs du Mali se tient dans un contexte, plus ou moins, tendu à l’initiative du président de la République. Auparavant, les travailleurs, mécontents de la non-satisfaction de la totalité de leurs doléances avaient dénoncé un manque de volonté politique de la part des autorités d’améliorer leurs conditions. Ce mécontentement s’est traduit par la paralysie quasi-totale des services publics, parapublics et privés du pays les 21 et 22 mai derniers.

 

Aboubacar DICKO

 

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Ce n’est qu’un pas léger mais plein d’espoirs pour le gouvernement et la centrale syndicale UNTM pour aboutir, le vendredi 12 septembre, à des arrangements relatifs aux points de discorde qui existent entre les deux parties. Contrairement aux précédentes négociations qui n’ont pas eu les effets escomptés d’où la grève des 21 et 22 août dernier, celles-ci semblent être bien parties pour résoudre définitivement la crise sociale à travers l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs du Mali.

 

Du côté du gouvernement, à travers le ministre du Travail et de la Fonction publique, Bocar Moussa Diarra l’espoir est de mise.  » J’espère que la reprise du dialogue entre les deux parties marquera  une nouvelle ère d’un partenariat fécond, réalisable et responsable, empreint de confiance et de sécurité au bénéfice de la paix sociale « , a dit  le ministre. Il a ajouté, du reste, que le gouvernement  » regrette la grève des deux jours  » et qu’il «  mettra tout en œuvre pour que les conditions qui l’ont favorisée ne se reproduisent plus « .

 

Même son de cloche chez le secrétaire général de la centrale syndicale, Yacouba Katilé qui espère aussi qu’au sortir de cette seconde phase,  » les négociations permettront de soigner tous les autres maux dont souffre le Mali « . C’est donc un sentiment d’espoirs qui anime les deux parties dans la perspective de calmer définitivement le climat délétère qui prévaut entre le syndicat et le gouvernement.

 

Le syndicat semble être, tout de même, très engagé dans ce combat et ne parait pas prêt à se calmer sans satisfaction. Selon son secrétaire général, M. Katilé, «  si, hier, pour des besoins de sauvegarde des intérêts particuliers, on a manipulé des personnes, pour briser l’ardeur patriotique des syndicalistes, aujourd’hui, les mêmes syndicalistes ont décidé de cimenter leur union ».

 

Les négociations de ce vendredi se tiendront, toujours, autour des cinq points (sur 17) de divergence qui opposent le gouvernement au syndicat. Il s’agit notamment du relèvement substantiel de la valeur du point d’indice, la diminution de l’ITS (qui s’échelonne actuellement de 5 à 30%), la matérialisation de la prise en compte des droits des enfants par l’octroi d’allocations à la hauteur de l’importance accordée à ces derniers, l’annulation systématique de la hausse des tarifs d’eau et d’électricité et le relèvement du SMIG, comme facteur de réduction de la pauvreté.

 

Rappelons que ce deuxième round des négociations entre le gouvernement et les travailleurs du Mali se tient dans un contexte, plus ou moins, tendu à l’initiative du président de la République. Auparavant, les travailleurs, mécontents de la non-satisfaction de la totalité de leurs doléances avaient dénoncé un manque de volonté politique de la part des autorités d’améliorer leurs conditions. Ce mécontentement s’est traduit par la paralysie quasi-totale des services publics, parapublics et privés du pays les 21 et 22 mai derniers.

 

Aboubacar DICKO

 

SOURCE: L’Indépendant

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