Le palais de la culture Amadou Hampaté Ba de Bamako a accueilli ce lundi 29 avril 2019, les représentants du corps diplomatique des pays membres de l’Umma Islamique accréditée au Mali. C’était dans le cadre du deuxième atelier d’information des hommes de médias sur l’organisation et le fonctionnement de l’organisation de coopération islamique (OCI), ses domaines d’intervention en général et plus particulièrement son combat pour la cause palestinienne. Le gouverneur de la ville de Jérusalem, l’ambassadeur de la Palestine au Mali, le représentant de l’OCI à Jérusalem, le directeur du COMIAC, l’Ambassadeur du Sénégal au Mali et le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères du Mali étaient au présidium.
L’objectif de cet atelier était d’abord de présenter l’OCI qui est une organisation peu connue par la population des pays qui la composent à cause de la sous-médiatisation des grands projets ou opérations de la structure, et encore d’expliquer parallèlement les grands défis auxquels l’organisation fait face pour répondre aux besoins urgents du moment.
À croire les participants, l’organisation de coopération islamique, l’OCI, n’est pas une organisation islamique, mais une organisation de coopération entre les pays de l’Umma Islamique, intervenant à travers la banque Islamique de développement (BID) dans tous les secteurs de développement à l’image de toutes les autres organisations internationales comme l’ONU, la seule organisation qui la dépasse en termes de grandeur dans le monde.
Née suite à l’incendie d’une mosquée palestinienne en 1969, cette organisation compte aujourd’hui 57 États. Les participants estiment que le plus grand obstacle à l’épanouissement effectif de l’organisation est et a toujours été le manque ou l’insuffisance de communication. C’est pourquoi l’OCI a pris une nouvelle dynamique visant à nouer un partenariat fort avec les médias de l’ensemble des pays que compose cette organisation. Ils ont aussi invité les journalistes de la Umma Islamique à s’intéresser de plus en plus à cette question de l’islam en montrant effectivement à tout le monde que l’islam n’est pas une religion de violence contrairement à ce que certains veulent faire croire, mais une religion de paix, d’entre-aide, de cohésion et de solidarité. L’OCI a signalé que la question palestinienne, principale cause même de la création de l’organisation de la coopération islamique (OCI) nécessite aujourd’hui l’orientation des journalistes du monde entier à y voir d’un œil critique.
De ce fait, ils en appellent aux journalistes à se rendre à Jérusalem si possible pour être témoin de la situation sur le terrain.
La délégation palestinienne composée du gouverneur de la ville de Jérusalem et du représentant de l’OCI en Palestine venue pour la circonstance a expliqué de long en large l’oppression et les exactions que vit au quotidien le peuple palestinien sur leur terre, dont près de 6000 prisonniers palestiniens se trouvent actuellement détenus en Israël contre 50 prisonniers israéliens. Les responsables engagés dans ce combat ont profité de cette occasion pour dire à l’opinion nationale et internationale qu’ils n’accepteront jamais en soutien à la Palestine le deal dit du siècle que l’Israël et ses partenaires s’apprêtent à mettre en œuvre, car, disent-ils, ce deal ne respecte aucun accord antérieur préétabli pour la résolution de la crise.
L’OCI affirme que le peuple de la Palestine est un peuple souverain qui a droit à la reconnaissance de son territoire en une nation souveraine et indépendante, conforme et égale à toutes les autres nations du monde entier et avec comme capitale Jérusalem Est. Les responsables de l’OCI disent avoir pris acte et œuvrent pour la situation catastrophique que vit la communauté musulmane en Birmanie.
ISSA DJIGUIBA, DJENEBA TOURE stagiaire
Source: lepays