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Détournement de plus d’un milliard de FCfa : Les pratiques mafieuses du ministre Bruno Maïga

Les Gardiens de la République (Quartier général  -Temple  Anti  Fraude / Bamako, Mali) reviennent à la charge. En effet, dans une correspondance en date du 10 février 2013 adressée au Vérificateur Général  avec ampliation aux hautes autorités du pays, notamment au Secrétaire général de la Présidence, au Premier ministre, au président de l’Assemblée nationale, au ministre de la Justice, au président du Conseil économique, social et culturel, au président de la Fédération des artistes du Mali et au président de l’Association des unions des artistes, producteurs et éditeurs du Mali, ils dénoncent les détournement des deniers publics orchestrés par le ministre de la Culture, Bruno Maïga.

bruno maiga ministre culture

 

En effet, dans cette correspondance, les Gardiens de la République font une illustration pratique de la gestion frauduleuse et de la dilapidation des fonds 2013 du Département destinés exclusivement à la promotion et à la valorisation de la culture par le ministre Bruno Maïga et son Directeur des finances et du matériel Nouhoum Diallo.

 

 

«Dans notre correspondance en date du 8 janvier, adressée au Vérificateur général et dont vous êtes ampliataire, nous avons dénoncé les actes de délinquance financière du ministre Bruno Maïga et de son Directeur des finances et du matériel (Dfm) Nouhoum Diallo dans leur concaténation signalétique avec indication de référentiels objectifs de vérification. Le peuple malien a pu ainsi voir La véracité des manquements énumérés loin d’une délation parnassienne comme Bruno Maïga s’était, un peu plus tôt, escrimé à faire croire en optant pour la politique de l’autruche à l’instar d’un Néron donc l’histoire nous apprend, qu’il  jouait du sitar quand la ville entière de Rome brûlait», écrivent-ils au Premier ministre, Oumar Tatam Ly.

 

 

Et d’enchaîner : «Nous avons signalé que les gravissimes infractions et « péri «  infractions sont multidimensionnelles et multicolores. Il s’agit d’une kyrielle de chaines infractionnelles avec des maillons épars et transversaux.

 

 

 On parle de plus en plus de la régression de notre culture. Parmi les recueils, on pointe du doit la portion congrue qu’est la part de la culture dans le Budget d’Etat. Ceci est indéniable. Cependant, le problème majeur est moins la faiblesse des allocations budgétaires que la manière dont elles sont gérées. Avec la nomination de Bruno Maïga à la tête du département de la Culture et celle Nouhoum Diallo en qualité de Directeur des finances et du matériel, on aura confié la bergerie à des loups travestis».

 

 

Selon les Gardiens de la République, l’année 2013 aura failli voir le glas sonner pour la culture malienne, victime de la kleptomanie financière de ces deux cadres, une kleptomanie dont les prodromes ont déjà été diagnostiqués au cours de leurs responsabilités antérieures. «Nous rengainons ici les gaffes financières déjà commises par Nouhoum Diallo dans l’ex- ministère de l’Elevage et de la Pêche et dans l’ex-ministère de la Communication. Nous rengainons encore ici certains manquements tout aussi graves de Bruno Maïga et de Nouhoum Diallo à l’éthique financière : l’acquisition par voie biaisée de panneaux solaires dont est équipé le domicile du ministre, le paiement illicite par voie biaisée des factures d’eau et d’électricité du ministre sur la Régie, l’achat illicite de plusieurs téléphones cellulaires sur le Budget et en Régie, le refus par le ministre et le DFM de l’inventaire et de la prise en charge comptable des biens de l’Etat (mobiliers, matériels et autres …) dont ils sont détenteurs, l’établissement et l’impression frauduleux par Nouhoum Diallo de certaines factures d’achat sur son ordinateur….Et encore et encore…».

 

 

Selon les Gardiens de la République, pendant que les obscurantistes islamistes, passés maîtres du septentrion, s’attelaient avec acharnement au saccage et à la dévastation de nos monuments, sites et autres hauts lieux culturels et historiques tout en prohibant les pratiques artistiques et culturelles, pendant que la piraterie, devenu un phénomène (fléau) de mode cristallisé, prive et continue de priver les artistes de leurs moyens de subsistance ou de survie, Bruno Maïga et Nouhoum Diallo eux se sont livrés à un piratage scandaleux des fonds de valorisation de la culture et de l’art.

 

 

«Taraudés et tenaillés par ce double « brigandage économique », les artistes, réduits à une « vie végétative », se meurent dans leurs lancinements, pendant que leurs cris déchirants  de détresse viennent résonner comme des échos lugubres d’outre-tombe sur les falaises « pandémoniques » de la rapacité de Bruno Maïga et de Nouhoum Diallo, le tandem de la prévarication qui a fait du département le « columbarium du cimetière » de la culture et de l’art. Comme le ridicule ne tue pas, lors de sa visite à l’Institut National des Arts (INA), le 4 février dernier, Bruno Maïga s’est fait accueillir en grande pompe. L’orchestre de l’Institut a même chanté ses louanges avant d’avoir eu droit à des poignées de main de la part de l’illustre ministre et, pour couronner le tout, une griotte, dont Bruno a monnayé les services, est venue arracher le micro à la stupeur générale pour surenchérir à son tour sur les éloges. Visiblement touché par ce flot d’éloges et enivré dans un allant dionysiaque, le ministre prévaricateur affichait des airs d’outrecuidance, une façon pour lui de fantasmer sur la déliquescence de la culture et de l’art, déliquescence à laquelle il a largement contribué du fait de ses approches erratiques de la question du développement du secteur d’une part et d’autre part du fait de la dilapidation éhontée des fonds de soutien au rayonnement de la culture et de l’art par son Dfm Nouhoum Diallo et lui-même», nous confient les Gardiens de la République.

 

 

Autant dire que dans l’affaire que l’on peut qualifier d’«affaire Bruno Maïga», nous irons de révélation en révélation.  Affaire à suivre !!!

Soufi MAHAMANE

SOURCE: Le Katois

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