C’est la principale information issue d’une réunion extraordinaire conjointe tenue samedi 16 février portant sur l’examen de l’état d’exécution de l’accord intervenu entre le gouvernement et lesdits syndicats en 2018 au sortir de la grève de cent jours. Dans un communiqué conjoint rendu public sur les réseaux sociaux, le Syndicat autonome de la magistrature (SAM) et le Syndicat libre de la magistrature (Sylima) appellent les magistrats se sentant en insécurité dans leurs juridictions à quitter immédiatement leur poste et de venir à Bamako ou autres localités sécurisées.
Les deux syndicats regrettent de constater la non mise en œuvre des accords sécuritaires signés par le gouvernement après l’expiration du délai convenu, soit le 15 janvier 2019 et la détérioration des conditions sécuritaires dans certaines juridictions cela bien après la signature de l’accord.
Source: lechallenger