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Déplacement au Mali : l’Elysée assure n’avoir “jamais imposé un journaliste plutôt qu’un autre”

L’Elysée a répondu à la lettre ouverte de plusieurs sociétés de journalistes, qui protestent contre l’organisation de la communication présidentielle lors du déplacement au Mali.

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L’Elysée a assuré ne pas avoir cherché à “imposer un journaliste plutôt qu’un autre” lors du déplacement du chef de l’Etat au Mali, dans un courrier adressé vendredi à RSF. La présidence de la République répond ainsi à une lettre ouverte des sociétés de journalistes de plusieurs grands médias, dont Europe 1.

“Il va de soi que nous avons ouvert l’option aux rédactions mais jamais imposé un journaliste plutôt qu’un autre (…). Les journalistes qui se sont inquiétés peuvent se rassurer : l’Elysée n’entend pas faire le travail des rédactions”, indique ce courrier dont des extraits sont publiés dans un communiqué de Reporters sans Frontières.

L’Elysée tente de rassurer les médias. Une quinzaine de SDJ, des dirigeants de médias et RSF avaient protesté jeudi contre l’organisation de la communication présidentielle, s’inquiétant notamment du choix des journalistes l’accompagnant dans son déplacement au Mali. Selon le courrier cité par RSF, l’Elysée affirme que sa démarche “est le contraire d’une démarche de fermeture : elle est une démarche d’ouverture”.

Il y est expliqué que le chef de l’Etat “est très attaché au traitement de fond des sujets et souhaite ouvrir l’Elysée aux journalistes sectoriels (‘rubricards’) qui portent sur l’action présidentielle un autre regard. C’est dans cet esprit qu’il a été proposé aux rédactions d’élargir aux journalistes spécialisés Défense ou Diplomatie le voyage officiel auprès des forces armées”.

“Nous attendons la preuve que des limites ne seront pas imposées”, répond RSF. Toujours selon le courrier cité par RSF, “dans l’organisation du voyage officiel (au Mali), cette préoccupation (d’ouverture) a pu n’être pas assez expliquée, d’où les interprétations et inquiétudes qui sont nées ces derniers jours”.

“Nous accueillons favorablement les explications fournies et la volonté de dialogue avec les rédactions, et attendons que la preuve soit apportée dès les prochains jours que des limites ne seront pas imposées à la presse pour les besoins du storytelling”, a commenté dans le communiqué Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.

 

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