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Denrées de première nécessité au Mali: Le DG de la DNCC dort, les prix grimpent !

Incroyable, depuis quelques temps nous assistons à la hausse fulgurante des prix des produits indispensables que nous consommons au quotidien à savoir, le pain de 200FCFA à 300FCFA la baguette, la viande de 2.200 passe à 2.400 FCFA le kilogramme, l’huile de 800 FCFA à 1.000FCFA le litre, la farine de 375 à 400FCFA le kilo, le sucre de 500 à 650FCFA le kilo, le sac de farine au lieu de 10.000, est vendu à 15.000 FCFA et le carton de lait de 25.000 passe à 35.000 FCFA dans certaines localités du pays. A quelques semaines du mois béni de Ramadan que deviendront le prix de ces produits sur le marché ? Face à cette flambée de prix, les consommateurs ne savent plus à quel saint se vouer. Les pseudos regroupements de défenseurs des consommateurs ne pipent pas mots et pire le D.G de la DNCC, Bocadary Doumbia semble dans un sommeil profond. Aucune action concrète pour rassurer les pauvres consommateurs. Les autorités de la transition sont interpellées. Sinon, le réveil risque d’être brutal pour certains, car les maliens sont à bout du souffle.

 

Le DG de la DNCC dort, les prix grimpent ! Dans ce contexte de pandémie de Covid-19 que le monde entier traverse, les autorités de notre pays ont pris des dispositions pour soulager les populations à faibles revenus. Mais de nos jours, avec les nouvelles autorités de la transition, les maliens assistent au quotidien à la flambée vertigineuse des prix des denrées de première nécessité sans raison valable. Tenez vous bien ! Un seul opérateur économique peut fixer le prix de la tonne de ciment ou de farine à sa convenance au nom de la liberté de fixation des prix. Cela au vu et au su du département du Commerce à travers la Direction nationale du commerce et de la concurrence (DNCC), créée à cet effet. A qui profite cette spéculation ? Ces actions coordonnées par les commerçants et les opérateurs ont une odeur de sabotage des actions quotidiennes des autorités de la transition. Qui semblerait, fait partie des stratégies de déstabilisation ou de soulèvement contre la junte au pouvoir. En tout cas rien n’est moins sûr et le malien lambda s’interroge.

A qui profite cette spéculation de trop sur le prix de nos produits de grande consommation. Le Directeur général, Bocadary Doumbia gagne-t-il quelques choses qui pourraient influencer négativement sa mission au sein de la Direction Nationale du Commerce et de la concurrence au point de se taire et de rester dans l’inaction ? Sinon, qu’est-ce qui l’empêche de faire respecter de gré ou de force, la réglementation en vigueur en punissant les auteurs de cette surenchère ?

Mon Dieu! Qui pouvait imaginer en ce temps de vache maigre, qu’on pouvait en arriver à ce stade combien dur pour les pauvres consommateurs maliens victimes des conséquences économiques liées à la maladie à coronavirus avec des chômeurs incalculables? Que fait le DG de la DNCC? Sa présence à ce poste se transforme-t-elle en un cauchemar pour les plus vulnérables qui ne savent plus à quel saint se vouer?

Rappelons que dans un communiqué, la même Direction chargée du commerce et de la concurrence sous le leadership de Bocadary Doumbia avait déclaré que ces augmentations ne sont pas justifiées et qu’il n’y a pas non plus de rupture de stocks. Si tel était le cas, la question est de savoir : A qui revient le dernier mot, tandis qu’on sait que l’une des missions principales de ladite structure, c’est de fixer les prix et veiller à ce que ceux-ci restent stables. Alors que, dans la réglementation en vigueur, parmi les interdits, figurent les comportements à caractère spéculatif consistant à favoriser artificiellement l’augmentation des prix. Pour le bien être des consommateurs, le DG Bocadary doit prendre ses responsabilités en se réveillant de son sommeil profond avant que les choses ne dégénèrent. Les autorités sont averties.

Béchir Ben Haidara

Source : L’enquêteur

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