Par rapport à la situation socio-politique de notre pays, les « forces nouvelles » qui ont pour président, M. Mahamane Mariko ont décidé de réagir en ce qui concerne certains sujets qui font l’actualité dans notre pays.
Selon les forces nouvelles, la situation socio-politique de notre pays devient de nos jours plus que préoccupante depuis la démission du régime d’IBK, le 18 août 2020. Elles pensent que beaucoup d’espoirs ont été nourris avec les Concertations Nationales tenues les 10, 11 et 12 septembre 2020 pour la mise en place des organes de la Transition politique. « Aujourd’hui, nous assistons au démarrage difficile de cette Transition politique avec son corollaire de grève répétitive dans certains secteurs clés de la vie économique. Cette fronde sociale et politique gagne de plus en plus du terrain avec l’effritement du peu de confiance entre la junte et une bonne partie de la classe politique. Certaines couches socio-professionnelles comme l’UNTM, le corps des Administrateurs civiles lésés à cause du déficit de dialogue sincère, paralysent l’Etat. Du coup, le lot des mécontents se grossit de jour au jour. Tout laisse à croire que la démocratie chèrement acquise par la lutte héroïque du peuple malien est en train d’être mise entre parenthèses », ont-elles dit.
Elles précisent que la récente mise en place du Conseil National de la Transition semble considérablement faire perdre à la junte le peu de crédit dont elle dispose. La junte se confine dans une sorte de démarche solitaire pour écarter les acteurs politiques de la gestion de la Transition. Pour les forces nouvelles, « comment peut-on vouloir œuvrer pour des reformes politiques, administratives et mêmes institutionnelles profondes en minimisant l’apport de la classe politique et les acteurs sociaux majeurs. La situation sécuritaire générale se dégrade et échappe à tout contrôle alors que, la (…)
Tougouna A. TRAORE
NOUVEL HORIZON