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Défense des Institutions de la République : La Coalition Pour le Mali portée sur les fonts baptismaux

Les partis et regroupements politiques signataires de l’accord politique de gouvernance, les associations et organisations de la société civile défendant les institutions de la République se sont mis ensemble pour créer la Coalition pour le Mali (CPM). La cérémonie de lancement s’est déroulée, hier au Centre international des conférences de Bamako (CICB) sous forme de conférence de presse animée par le coordinateur du regroupement et président de l’Adema-Pasj, Pr Tiémoko Sangaré.

 

Dans une déclaration liminaire lue par Amadou Thiam, président du parti FDP-Mali Koura (Forces démocratiques pour la prospérité), les forces politiques et sociales regroupées au sein de la CPM ont décidé, entre autres, de se mobiliser pour la mise en œuvre des résolutions du Dialogue national inclusif (DNI) et lancent un appel vibrant à tous les acteurs pour mettre le Mali au-dessus et éviter les demandes et revendications pouvant mettre en péril l’unité et la quiétude sociale. Aussi, le regroupement exhorte les acteurs à œuvrer au renforcement des acquis démocratiques du peuple malien et à la réconciliation nationale par la réalisation d’une révision constitutionnelle inclusive, conformément aux recommandations du DNI.

La coalition lance un appel pressant aux membres du M5-RFP à inscrire leurs actions dans le respect de la légalité constitutionnelle, privilégier le dialogue et répondre favorablement à la demande de création d’un cadre de dialogue et de discussions avec la majorité présidentielle, conformément à la volonté du président de la République.

Faisant la genèse de la création de cette organisation, Pr Tiémoko Sangaré dira que les partis soutenant le président de la République et l’action gouvernementale se sont retrouvés, il y a un peu plus d’un an dans le cadre d’une coalition appelée Regroupement des partis signataires de l’accord politique de gouvernance. Mais auparavant, a-t-il rappelé, pour l’élection du président de la République, l’ensemble des partis politiques qui ont sollicité sa candidature et qui l’ont soutenu, se sont organisés dans le cadre d’une coalition appelée Ensemble Pour le Mali (EPM).

Et cette coalition a été élargie à partir de la signature de l’accord politique de gouvernance à d’autres forces qui ont décidé d’accompagner le chef de l’état. «à ce jour, les partis évoluent dans ce cadre. En même temps, nous avons vu qu’il y a beaucoup d’associations et d’organisations de la société civile qui se sont levées pour se battre afin de préserver la République et ses institutions», a fait remarquer le président de l’Adema-Pasj. Après analyse, renchérira le Pr Tiémoko Sangaré, les acteurs se sont rendus compte qu‘ils seront plus efficaces s’ils créent une jonction entre les partis politiques de la majorité et l’ensemble des associations et organisations de la société civile qui soutiennent les institutions.

C’est à l’issue des contacts avec ces associations et organisations de la société civile que la coalition a été mise en place. «La Coalition pour le Mali est née et ce sera l’outil du combat que nous sommes décidés à mener pour préserver la République», a martelé le président de l’Adema-Pasj pour qui l’objectif ultime de la CPM est de sortir notre pays des difficultés auxquelles il est confronté et permettre à la Nation de prendre son envol vers des rivages où chaque Malien sera heureux de vivre sur la terre de ses ancêtres. Pour y parvenir, répètera le Pr Tiémoko Sangaré, toutes les voies et tous les moyens mis à la disposition des citoyens et des forces politiques et sociales par la législation nationale seront mis à profit pour arriver à cet objectif.

Répondant aux questions des journalistes, le Pr Tiémoko Sangaré dira que la Coalition ne se reconnaît aucunement dans le mémorandum du M5-RFP. Mais, dira-t-il, «Nous sommes nombreux à avoir mené la longue lutte pour la démocratie et pour l’exercice des libertés dont la liberté d’expression pour tous les Maliens. à cet égard, nous sommes respectueux des opinions de tous les Maliens même celles que nous ne partageons pas». Et le coordinateur de la CPM de conclure : «Désormais, la situation sera telle que toute décision ou action impliquant quelque segment de la majorité, sera prise au niveau de la Coalition pour le Mali».

Dieudonné DIAMA

Source : L’ESSOR

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