Le premier bémol à cet effet résulte certainement du fait que contrairement aux joueurs du Stade Malien qui jouaient cette finale avec la motivation d’avoir une prime de 17.000.000 FCFA en cas de victoire, ceux des 11 créateurs n’avaient pas l’ombre d’une promesse du genre. Si à cela s’ajoute les dissensions qui fragilisent le vestiaire notamment avec les incompréhensions entre l’entraîneur et des joueurs cadres parallèlement à la condition miteuse des joueurs très rarement rémunérés mais également à leur propre frais quant au carburant et les équipements d’entraînement. Toutes choses qui font dire à beaucoup de supporteurs du club qu’atteindre la finale de la coupe du Mali étant deuxième du championnat national avec tous ces problèmes est juste une grande aubaine.
En tout cas, au regard de la résilience qu’affiche le club de Niarela face à toutes ces difficultés, un changement de son mode de management le hisserait probablement aux premiers rôles dans le football local Malien.
Seydou Diakité