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DEF: qu’est-ce qui va se passer ?

Initialement prévenu ce lundi 16 août 2021, l’emblématique examen pour le Diplôme d’études fondamentales (DEF) se tiendra-t-il ou pas ?

 

Dans un communiqué rendu public ce vendredi 13 août 2021, le Ministre de l’Éducation nationale répond par l’affirmative et informe les élèves, les parents d’élèves, les enseignants (Présidents de centre, Surveillants) que les épreuves écrites de l’examen du Diplôme d’Études Fondamentales (DEF) se dérouleront bel et bien du lundi 16 au 18 août 2021 sur toute l’étendue du territoire national.
C’est pourquoi, le Ministre de l’Éducation nationale invite toutes les personnes concernées à être dans leur centre respectif à 7 heures précises munies de toutes les pièces d’identification requises.
Le ministre de l’Éducation nationale sait compter sur l’esprit de responsabilité et de patriotisme de chacun et conseille la plus grande vigilance quant à l’application rigoureuse de la police et du règlement intérieur des examens.
Le Ministre de l’Éducation nationale dit qu’elle saura apprécier hautement l’implication de tous les acteurs pour la réussite de ces évaluations de fin d’année.

Quelle est la réponse du côté des syndicats de l’Éducation signataires du 15 octobre 2016 ?
Dans une note à la presse publiée ce vendredi, les syndicats de l’Éducation signataires du 15 octobre 2016 ont tenu à faire le point de leur divergence avec le gouvernement avant de donner leur position.

Sur le plan de la conciliation avec le gouvernement, les syndicats de l’Éducation signataires du 15 octobre 2016 expliquent que depuis le 04 août 2021, le gouvernement a engagé des négociations avec les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 sur leur préavis de grève de 288 heures concernant « l’application immédiate de l’article 39 de la loi n°2018-007 du 16 janvier 2018 portant statut du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Éducation préscolaire et spéciale »
Au cours des discussions, la partie gouvernementale a tenu à affirmer son attachement à la grille unifiée et qu’elle n’est pas disposée à s’inscrire dans la dynamique souhaitée par les syndicats. Toutefois, elle dit être disposée à engager des discussions concernant les primes et indemnités.
Cependant, les syndicats ont demandé au gouvernement de s’inscrire dans la dynamique de l’application de la loi tout en réaffirmant leur disponibilité à engager des discussions sur les modalités d’application de l’article 39.
L’opposition des syndicats aux primes et indemnités s’explique par le fait que cette proposition détourne les syndicats de leur objectif et qu’elle remette définitivement en cause l’applicabilité de l’article 39.
En fait cette stratégie de négociations du gouvernement vise à amener les syndicats à renoncer à leur revendication originelle qui n’a rien à avoir avec les primes et les indemnités.

Concrètement quelle est la position des syndicats de l’Éducation signataires du 15 octobre 2016 ?
C’est pourquoi, ils invitent les militantes et militants à s’inscrire dans la logique de l’application stricte et entière de l’article 39.
Les conditions d’organisation des examens en cours
Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ont décidé de boycotter les examens de fin d’année. Cette action selon eux a bien reçu.
Le gouvernement incapable d’organiser les examens, a sollicité n’importe qui pour la surveillance.
Tantôt, ce sont les centres qui sont fusionnés et dans d’autre ce sont les chasseurs traditionnels qui sont mobilisés pour la circonstance. Ce qui prouve à suffisance que le gouvernement est en train de forcer sans pourtant y arriver.
Pour les syndicats de l’Éducation signataires du 15 octobre 2016, cette attitude dénote le mépris du gouvernement actuel pour les enseignants et de la fonction enseignante sinon comment un gouvernement responsable peut vouloir organiser des examens crédibles sans les enseignants ?

Quelle sera la stratégie des syndicats de l’Éducation signataires du 15 octobre 2016 ?
Les syndicats de l’Éducation signataires du 15 octobre 2016 disent continuer à faire l’appel à la mobilisation et la résistance.
Dans la note ils expliquent que ces derniers temps, les enseignants du Mali dans la quête de leur droit, ont été violentés et arrêtés dans plusieurs localités.
Ces violences et arrestations, condamnées par les syndicats de l’éducation, visent uniquement à démoraliser les vaillants combattants des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016. Les auteurs ou co-auteurs de ces actes ignorent la détermination et l’engagement des enseignants du Mali à préserver leurs acquis syndicaux.
C’est pourquoi, les syndicats invitent les braves militantes, militants et sympathisants à se mobiliser davantage pour l’atteinte de leur objectif commun qui est l’application totale et entière de l’article 39 du statut du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Éducation préscolaire et spéciale.
Aussi, les syndicats de l’Éducation signataires du 15 octobre 2016 encouragent les administrateurs scolaires qui observent les mots d’ordre et les partenaires qui les soutiennent dans leur noble lutte. Ils mettent en garde leurs détracteurs zélés contre les sabotages.
Au terme de cette lutte, les syndicats promettent d’engager une lutte contre tous les administrateurs scolaires qui œuvrent à nuire aux mouvements des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016. Les syndicats rassurent et exhortent en même temps les administrateurs scolaires qui observent leur mot d’ordre à rester sereins.

Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 envisagent de faire une conférence de presse, le mardi 17 août 2021 pour faire le point de la situation.

Source : Info-Matin

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