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Découverte d’un corps enfoui dans un puits : Le Colonel Youssouf Traoré a-t-il connu le même sort que le colonel Toumani Diakité ?

S’agit-il d’une histoire dramatique et identique de deux officiers tombés à la suite d’un règlement de comptes ? A savoir, le Colonel Toumani Diakité dont le corps en putréfaction a été découvert un 3 mai de l’an 2012 dans un puits aux alentours du CICB et Youssouf Traoré qui, selon des sources bien introduites, serait l’officier dont le corps a été découvert dans un puits à Kati-Malibougou alors qu’il était porté disparu depuis quelques mois.

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Tout comme lui, le corps sans vie et en putréfaction du colonel de la Gendarmerie, Toumani Diakité avait été découvert dans un puits dans le jardin des fleuristes contigus au CICB, le 3 mai 2012.  Triste fin.

En effet, porté disparu depuis les évènements du 30 septembre 2013, le corps découvert dans un puits au quartier Malibougou de Kati, le week-end dernier pourrait bien s’agir de celui du Colonel Youssouf  Traoré.

Pour  rappel, depuis la mutinerie  certains dissidents de la junte, proches du Colonel Youssouf Traoré et du Capitaine Amadou Konaré, tous deux membres influents de la junte du 22 mas 2012, le Colonel Traoré étaient portés disparu.

Se sentant en danger, Amadou Konaré qui a fini par rejoindre le Général Sanogo dans les mailles de la justice dans l’affaire dite des bérets rouges avait eu la vie sauve car, selon des sources militaires,  il avait été prévenu par un de ses proches de l’arrivée de l’escadron de la mort de Kati. Pour bénéficier d’une protection, il  s’est rendu aux autorités.

Mais, le Colonel Youssouf Traoré n’a pas visiblement eu la même chance que lui.

Dans un communiqué datant du 2 mars dernier,  le gouvernement  a informé l’opinion nationale et internationale que « dans la nuit du samedi 1er mars 2013, le Juge d’Instruction du 2ème  Cabinet du Tribunal de Première Instance de la Commune III du District de Bamako, a fait procéder, avec l’aide de la Police scientifique du Service d’Investigation Judiciaire de la Gendarmerie Nationale, en présence du Procureur de Kati et des responsables de la Police et de la Gendarmerie nationales, à l’exhumation d’un corps enfoui dans un puits dans l’enceinte d’une concession sise au quartier Malibougou de Kati qui appartiendrait à un haut responsable de l’ex-CNDRE. Le puits avait été obstrué à l’aide de cailloux après l’ensevelissement du corps. »

Toujours dans le même communiqué, le gouvernement poursuit que « l’exhumation a été ordonnée dans le cadre du dossier Ministère public contre « x », Issa TANGARA, Amadou Haya SANOGO et autres pour enlèvement de personnes et complicité consécutif aux évènements du 30 avril 2012 survenus à Bamako. Elle intervient après la découverte du charnier situé dans la Commune rurale de Diago, dans la nuit du 03 au 04 décembre 2013; de celle du cimetière de Hamdallaye, le 16 décembre 2014 et de celle faite derrière le Daral de Kati sur la route de Bèmasso le 24 février 2014 où cinq (5) corps avaient également été exhumés. ».

Connu pour ses accointances avec la junte à l’époque,  le Lieutenant-Colonel Toumani Diakité a lui été retrouvé mort le jeudi 3 mai 2012, dans un puits derrière l’hôtel Salam. Son corps, en état de putréfaction avancée, a été découvert, trois jours après sa disparition.

Selon des sources bien introduites, lui aussi aurait été victime d’un règlement de compte. Des témoins avaient expliqué  dans la presse que c’est  dans la matinée du jeudi 3 mai 2012, aux environs de 11 heures, que le corps sans vie et dans un état de putréfaction avancée du colonel Toumani Diakité, a été retrouvé. Après que sa famille l’ait recherché en vain pendant trois jours. Et son véhicule avait été retrouvé à l’hôtel Salam.
Selon un témoin, il était ligoté des pieds et des mains avec des impacts de balles  au niveau de la poitrine. Une source, proche du groupe de l’hôtel Salam  avait expliqué avoir vu un homme  semblant très pressé qui est venu garer sa voiture. Avant de disparaitre mystérieusement. Un fleuriste avait expliqué que l’officier de gendarmerie en question était poursuivi par des « bérets rouges ». Toute chose qui expliquerait l’abandon de son véhicule pour tenter de fuir à pieds.

Une source proche de la gendarmerie avait laissé entendre après cette découverte macabre qu’il s’agissait d’un règlement de compte.

Georges Diarra

Source: Tjikan

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