La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) exprime son extrême préoccupation face aux allégations relatives à la découverte, le 20 avril courant, d’un charnier à Gossi, et d’autres allégations de violations et abus des droits humains singulièrement dans les régions nord et centre du Mali.
En conséquence, se fondant sur les instruments juridiques comme la Constitution du 25 février 1992, la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, le Pacte international relatif aux droits économiques sociaux et culturels, la CNDH condamne avec fermeté les violations et abus des droits de l’Homme allégués ;salue l’annonce d’ouverture d’enquêtes par le gouvernement ;se réjouit de la réaffirmation, dans le communiqué n°033 du Chef d’Etat-Major Général des Armées du 22 avril courant, de l’engagement des Forces de défense et de Sécurité de mener la lutte contre le terrorisme dans le respect des droits de l’Homme et du droit international humanitaire, et les y encourage ;rappelle l’obligation pour l’Etat de respecter et faire respecter les droits fondamentaux de la personne humaine, y compris la protection de ses biens.
Pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée.
Le Président Aguibou Bouaré, Chevalier de l’Ordre nationale
Les Titrailles sont de la Rédaction