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DECLARATION DE CANDIDATURE A LA CANDIDATURE A LA PRESIDENCE DE LA FEMAFOOT ALASSANE SOULEYMANE : ‘’NOUS VOULONS BRISER LA GLACE ET UNIR LES ACTEURS DU FOOTBALL MALIEN POUR UN AVENIR BRILLANT’’

Le 29 août prochain, les acteurs du football malien sont invités à se retrouver pour jeter les bases d’une nouvelle ère à travers l’assemblée générale élective de la Femelot. Cette rencontre est tant attendue de l’ensemble du mouvement sportif national et des férus du ballon rond malien. Sans langue de bois, cette AG du 29 août est attendue pour être celle de retrouvailles fraternelle, celle qui scellera le sort à jamais de ce qu’on appelle la crise du football malien. Une si longue crise qui a cloué nos footballeurs locaux à la maison, réduits à prendre du thé à l’ombre des arbres, à se consoler entre eux dans les grins, à méditer sur leur avenir, sans jamais trouver les réponses, les mots pour les assure, les rassurer et les réconforter d’une lueur possible.

La prise en main de la crise par la FIFA a amené cette lueur et promet la lumière. La mise en place du CONOR en janvier 2018, l’organisation des AG du 15 juin et du 15 juillet derniers sont des étapes constructives de la sortie de crise annoncée pour le 29 août. Il faut allègrement s’en féliciter car les raisons sont suffisantes pour se délecter de la fin de la fin de la crise. On ne le répétera jamais assez : le mali est un pays de football qui n’a pas le droit de voir son train tomer en panne ou dérailler. De Brazza 1965 à la CAN 2019, en passant par la finale de 1972, le premier ballon d’or africain de 1970 à Salif KEITA, celui de 2008 à Fréderic   le retour au premier plan avec la 1994, le sacre du stade malien en 2009 en coupe de la confédération, les deux médailles de bronze à la Can seniors en 2012 et 2013, les sacres continentaux de nos cadets en 2015 et 2017, de nos juniors en 2019, nos  médailles de bronze en coupe du monde juniors en 1999 et 2015, notre médaille d’argent en Coupe du monde cadets en 2015, etc. le Mali est une puissance du football continental sans même avoir goûté au bonheur du sacre continental ou de la participation à une coupe du monde senior.

Ce potentiel est à préserver. Je le dis sans ambages que nous sommes un des rares pays à encore pu sauver son derby national en compétitions championnat et Coupe avec le classique Djoliba-Stade. Cette affiche est complète à chaque fois même en match de gala. C’est l’une des plus grosses richesses à préserver.

Pour préserver tout cela, il faut  de la sérénité, de l’unité et de l’union des cœurs et des esprits, des valeurs et des compétences. Nous en sommes capables si nous nous transcendons en faisant la différence entre le bien privé et le bien collectif, entre le destin personnel et le destin commun, entre l’égoïsme et l’altruisme, entre la solidarité et le rejet, entre le bien et le mal.

Nous pouvons avoir de beaux rêves pour notre football, des rêves qui peuvent facilement, aisément se concrétiser dans de beaux projets. Unis dès ce mois d’août 2019, nous pourrons remporter une CAN senior au plus tard en 2023,au plutôt en 2022, participer à notre premier mondial senior en 2022, créer notre ligue professionnelle, amener nos clubs sur le toit de l’Afrique, remporter des compétitions de jeunes au niveau mondial, développer notre football féminin, faire du Beach soccer sur nos plages fluviales de Koulikoro, de Gao, de Bafoulabé, de Kayindi, de Kabara, de Konna, sur les sables fins d’Araouane, de Tessalit, de Menaka, de Tessit, du Senno, etc., faire du futsal dans nos trois grandes salles couvertes à Bamako en attendant d’en avoir dans les régions.

Nous avons des rêves réalisables parmi tant d’autres. Plus que des rêves ce sont des simples projets qui, pour être simplement réalisés, ont besoin d’un environnement calme pour être planifiés, programmés et être exécutés.

Le sport, à travers le football, est l’un des meilleurs facteurs d’union. En ces moments douloureux du Mali, nos basketteurs et nos footballeurs nous apportent tous les moins un brin d’espoir que ce pays peut être porté haut par ses propres enfants, que l’espoir peut prendre le dessus sur le désespoir, que l’union peut gagner sur la division.

PARRAINER NOTRE LISTE  EST UN ACTE SPORTIF !

Ce 29 août, nous rêvons d’une fête électorale de notre football, où les acteurs vont rivaliser de projets et non d’invectives verbales qui n’auront d’autres effets que de blinder davantage la glace entre les acteurs.

Pour ce  29 août, je me suis mis avec des hommes et des femmes, animés du même esprit sportif de porter le football malien vers le haut, pour aider à briser cette glace qui se dresse depuis des années entre ces hommes et femmes qui pourtant ont donné la preuve palpable de leur investissement pour le football malien en bien d’occasions dans le passé. Nous nous interrogeons encore sur la nature de ce « Satan » qui se met entre ceux et qui les empêche de regarder ensemble dans la même direction. En simples acteurs modestes, nous voulons aider à construire et  défendre le projet du nouveau football malien. Celui que nous tous, dirigeants, administrateurs, arbitres, médecins, joueurs, anciens joueurs, journalistes, supporters, mécènes, sponsors, donateurs, tous les acteurs épris d’olympisme veulent pour notre beau pays.

Notre premier défi c’est de faire valider une liste qui ne comporte  pas forcement les acteurs qui ont la force du vote, mais des acteurs anonymes du football qui ne cherchent qu’à participer à une fête électorale du football. Notre premier défi, c’est de faire accepter notre liste par ceux-là qui ont la force du vote, membres du collège électoral (ligues, clubs de D1 et champions régionaux D2, groupements professionnels) de parrainer notre liste. Leur parrainage (3 au maximum) qui passe par un écrit de consentement est le gage de la légitimation de la candidature de la liste tel que l’a prévu le législateur national du football malien. Parrainer pour faire simplement valider une liste n’est pas voter pour une liste. Cela est une autre paire de manche, plus relevée.

Nous serons les plus heureux si au soir du 29 juillet, date limite de dépôt des candidatures, notre liste se retrouve avec le parrainage du Grand Stade malien de Bamako, du grand Djoliba AC de Bamako, du Grand COB, de la  Grande AS  Real de Bamako, de la ligue  de Bamako, de la Ligue de Tombouctou. Et de tant d’autres membres du collège électoral pourquoi pas ?

Nous nous adonnons à cette démarche pour avoir la certitude que les membres du collège électoral qui décideront du sort du football national pour les autres prochaines années sont animés d’un esprit sportif et olympique chevillé à leur corps. Le monde sportif en serait heureux.

C’est cela notre esprit aussi, en espérant que la fraternité sportive, l’esprit de concitoyenneté pour un football malien plus fort prévale !

Sportivement !

Alassane SOULEYMNE, journaliste

Candidat à la candidature à la présidence de la FEMAFOOT

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