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DECENTRALISATIOON ET NOUVELLE LOI ELECTORALE : Les inquiétudes et observations du Sadi

Solidarité africaine pour la démocrate et l’indépendance, à travers son président était jeudi face à la presse.La nouvelle loi électorale que sera votée à l’Assemblée nationale et la décentralisation le cas de Ménaka ont été les sujets évoqués.

Jeudi, le président de Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance Dr Oumar Mariko a tenu une conférence de presse axée sur la nouvelle loi électorale et la décentralisation notamment le cas de la nouvelle région de Ménaka. Pour le leader de Sadi, la décentralisation n’a pas empêché les maux qu’elle était supposée soignée. Quant à la nouvelle loi électorale, elle est assimilée à un coup de force pour perpétrer le régime d’IBK.
La décentralisation n’a pas donné les résultats escompté à savoir ceux de donner les ressources nécessaires au fonctionnement des collectivités, pour assurer l’éducation, la santé, favoriser le savoir vivre entre communautés. Pis elle est sources de nombreuses difficultés voire d’affrontements entre population de la même communauté.Se basant sur le cas de Ménaka, le président de Sadi a indiqué que son parti avait été saisi par des Menakois pour étaler les difficultés inhérantes à leur collectivité suite au découpage.
Selon la nouvelle loi portant organisation des régions de Taoudenit, Ménaka, déposée sur la table de l’Assemblée nationale, il est prévu dans la région de Ménaka, la création de 4 Communes que le gouvernement, en travers le PM, voudrait ramener à deux ou trois. Toutes choses qui ne refléteraient pas la notion de sociologie, de culture, d’histoire et d’économie, en tout cas de ce que l’on connaît d’une Commune. 648 des 703 Communes vivent avec des conflits perpétuellement lié au mauvais découpage, a indiqué Dr Mariko qui dénonce une fuite des autorités en avant.
Sur la loi électorale, le conférencier principal est resté stoïque en soulignant une fois que le pouvoir s’apprête à opère un « coup d’Etat », parce que, à ses dires, il n’est pas autoriser de réviser une loi à 6 mois des élections alors que le gouvernement en dispose que de deux puisque l’élection présidentielle 1er tour est envisager pour le 29 juillet 2018.A en croire le leader de Sadi, il est impossible de tenir les élections dans un tel délai.Pour lui, il faudra que le gouvernement en tire toutes les leçons et prenne des mesures conséquentes, car dit-il, il est hors de question que Sadi accepte des élections avec fraudes ou triches.

Denis Koné

Les Echos

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