La rencontre est placée sous le thème « Décentralisation au Mali de 1999 à nos jours : bilan et perspectives ».

Le président du Haut conseil des collectivités se félicite des « avancées énormes » enregistrées dans la mise en mise œuvrent de la décentralisation. Cela malgré les crises sécuritaire et politique, Il cite comme exemple la fourniture des services sociaux de base aux populations. « Après plusieurs décennies de sa mise en œuvre, le processus de décentralisation a enregistré d’importants acquis, notamment en matière d’éducation, de santé, d’eau potable, d’assainissement et de réalisation de nombreux équipements marchants », soutient Mahamadou Satigui Diakité, président du Haut conseil des collectivités. Pourtant rappelle M. Diakité, « notre politique de décentralisation a été affectée par de nombreuses crises politiques et sécuritaires ayant impacté sa mise en œuvre ».

Des recommandations pour renforcer la décentralisation

Malgré ces acquis les participants à cet atelier ont fait plusieurs recommandations pour améliorer la décentralisation au Mali. « En matière de décentralisation, le Mali est le premier en Afrique de l’Ouest. Mais il y a beaucoup à améliorer. C’est d’abord les recouvrements des impôts, des taxes. Il faut la formation des élus et des agents ; les citoyens ne sont pas informés de ce qui se passe », affirme un participant. « La recommandation principale c’est de donner aux communes toutes les ressources liées aux compétences transférées », martèle un autre. Alors qu’un dernier participant recommande aux femmes de s’engager plus, car dit-il, « la décentralisation favorise l’accès des femmes aux différents postes politiques« .

C’est en 1992 que le Mali a opté pour la décentralisation systématique de l’ensemble de son territoire. L’organisation des élections communales de 1999 a marqué le début du processus de mise en œuvre de la décentralisation dans le pays.

Source: Studio Tamani