Pourquoi «Boua ta bla, pourquoi Boua ka bla», c’est à ce niveau que doivent se situer les débats. Afin que nous ne tombions pas dans ce que l’autre appelle débat de caniveau.
La Campagne pour la présidentielle a officiellement démarré, le samedi 7 juillet 2018. Ces premières heures sont médiocres et rythmées de ses slogans creux. Toutefois, à 20 jours du premier tour de l’élection, prévu pour le 29 juillet prochain, les affiches de certains candidats sont visibles sur certains axes stratégiques de la capitale. Les premiers meetings s’organisent ou les organisateurs puisent dans une réserve commune au prix de quelques billets en plus du transport d’aller et retour assuré. Où est, donc, le militantisme ? C’est une première journée presque timide de la campagne électorale qu’on a assisté, ce samedi 7 juillet. En tout cas, cette année, il n’y a pas eu assez de mouvements dans la capitale, excepté quelques conférences de presse de certains candidats, et de petites animations organisées dans le centre-ville. Quelques affiches ainsi que des slogans étaient visibles à différents endroits de la ville. Alors que, selon la loi électorale, tout cadeau et don de nature à influencer le vote des populations sont formellement interdits. Par exemple: les tissus, les tee-shirts, les ustensiles de cuisine, les stylos ou argent. «L’utilisation des biens ou moyens d’une personne morale ou publique, institution ou organisme public aux fins de la campagne électorale est aussi interdite». Toujours, selon cette loi, c’est le Comité National de l’égal accès aux médias d’État qui doit veiller à l’application de cette mesure. Mais, en réalité, ce comité existe-t-il encore ? Car, pour les meetings, il faut que l’argent circule à flots.
Le fouineur