La Dette Publique de Bamako a abrité, du 08 au 09 juin 2019, un atelier de formation de la Coalition des Forces Patriotiques (COFOP). Avec comme thèmes : « Constitution du 25 février 1992 » ; et « la constituante », ledit atelier avait pour objectif d’outiller les militants de cette coalition sur le contenu de la constitution malienne. C’était sous l’égide de Dr Abdoulaye Amadou Sy.
Les débats concernant la Constitution malienne du 25 février 1992 animent jusqu’à présent l’actualité. Dans les grins, services, familles… tout le monde parle du respect de la constitution malienne, même si ceux qui maitrisent son contenu sont très peu.
Face à cette situation, la COFOP a, aux dires de son président en exercice, Dr Abdoulaye Amadou Sy, décidé de former ses militants sur le contenu de la constitution malienne de 1992 et la constituante. « Nous voudrons, à travers cet atelier, préparer nos militants aux débats sur la constitution de 1992, surtout avec les réformes politiques et institutionnelles en vue », a-t-il laissé entendre dans son discours d’ouverture. Pour lui, la participation au débat politique de tout un chacun de ses militants est importante.
Dr Abdoulaye Amadou Sy a profité de l’ouverture de cet atelier pour dénoncer les violations flagrantes de la constitution malienne par les autorités. « La prorogation du mandat des députés viole la loi fondamentale malienne, la constitution. Nous avons combattu cette violation et nous allons continuer à la dénoncer », a-t-il martelé. À en croire le président en exercice de la COFOP, la démocratie malienne ne peut pas se faire dans la violation des textes du pays. La meilleure manière de mettre fin au vide constitutionnel à l’Assemblée est, pour lui, le dialogue national. Sans langue de bois, l’allié du ministre HousseÏni Amion Guindo affirme qu’ils ont accepté la main tendue du Président de la République, mais ne soutiendront pas la « violation de la constitution malienne ».
Pour sa part, le conférencier, Dr Fousseyni Doumbia a beaucoup insisté sur la stabilité de la constitution de 1992. Pour lui, cette constitution est l’une des plus stables au monde du fait qu’elle exige un referendum pour sa révision. « Il est donc important que les citoyens sachent le contenu de cette constitution », dira-t-il pour saluer l’initiative de la COFOP.
Hier dimanche 09 juin, les échanges ont porté sur le thème : la constituante.
À la fin de l’atelier, plusieurs recommandations ont été formulées par les participants.
Boureima Guindo