Le samedi 13 juillet dernier, de nouveaux affrontements ont eu lieu, entre manifestants et policiers lors d’une manifestation contre les commerçants chinois à Hong Kong.
Après des semaines de protestation contre l’influence de la Chine et les réformes démocratiques, de nouveaux rassemblements se sont organisés dans la localité frontalière de Sheung Shui et visaient en l’occurrence, selon Le Monde, des commerçants de Chine continentale qui viennent s’approvisionner dans le territoire au statut spécial.
Une manifestation violemment réprimée par les forces de l’ordre avec du gaz lacrymogène et des matraques dont l’AFP a pu faire le constat de la blessure à la tête d’un manifestant. Sur ce point les manifestants ont accusé la police d’avoir chargé sans préavis. Suscitées au départ, selon le Monde, par un projet de loi du gouvernement pro-Pékin autorisant les extraditions vers la Chine continentale, dorénavant suspendu, elles se sont transformées en vaste mouvement pro-démocratie dans le territoire semi-autonome.
L’imposition du chiffre d’affaires n’étant pas pratiquée par Hong Kong, les manifestants qualifient les promoteurs de cette importante floraison de pharmacies et de magasins de « commerçants parallèles ».
« Les loyers ont grimpé. Les autres petits magasins ou restaurants ne peuvent survivre. La région tout entière est devenue un site pour approvisionner les commerçants parallèles au lieu des habitants locaux », a expliqué Siu Hok-Yan, 74 ans, selon Le Monde, à l’Agence France-Presse.
Le Pays