Le processus de désarmement démobilisation et réinsertion (DDR) pour les groupes armés du centre a commencé. Plus de 5 mille combattants ont été enregistrés et plus de 800 armes de guerre récupérées, affirme Oumar Dicko coordinateur de ce processus. Mais selon lui les enregistrements se poursuivent. Objectif : permettre à tous ceux qui détiennent les armes de façon illégale d’être insérés dans le DDR.
Selon le coordinateur du DDR, c’est le camp de Soufroulaye à Mopti qui va abriter les combattants enregistrés pour ce processus. « Ceux-ci sont à ce jour près de 5 mille éléments identifiés», indique le coordinateur.
Aussi poursuit-il plus de huit cents armes de guerre, 2 mille fusils de chasse et armes traditionnelles 2 mille grenades défensives et offensives, plusieurs munitions de calibres différents ont été récupérés.
Le coordinateur assure que les registres restent ouverts pour recevoir d’autres détenteurs d’armes qui voudraient se joindre au processus. Cependant il prévient que le gouvernement prendra des dispositions contre ceux qui n’accepteraient pas de déposer les armes dans le cadre de ce processus.
Enclenché depuis le 24 décembre dernier, le DDR du centre est un processus exceptionnel initié par le gouvernement suite à la montée des violences communautaires dans la région. Il vise à désarmer toutes les milices armées dans cette partie du pays.
En attendant que ce processus de DDR soit effectif, le ministère de la sécurité envisage quelques mesures sécuritaires pour la région du centre. Hier à la conférence del’association Ginna Dogon sur la situation sécuritaire au centre, le représentant du ministre a annoncé la mise en place de postes frontaliers, de brigades fluviales dans certaines localités.
Ismaïla Deh du ministre de la sécurité
ST