Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Dabara n’est plus célibataire

L’artiste malien, Dabara, de son vrai nom Mahamadou Dembélé, s’est marié le jeudi 15 octobre 2015 avec mademoiselle Aicha Wallet, commerçante de son état. Un dîner a été offert aux amis le samedi soir au Palais de la Culture. Mahamadou Dembélé dit Dabara a quitté le cercle des célibataires. Le balafoniste et son épouse Aicha Wallet se sont dit oui le jeudi dernier à la mairie de Sogoniko, en présence des membres des familles des mariés et des amis.

Mahamadou Dembele Dabara artiste chanteur balafoniste epouse femme copine aicha wallet mariageÀ cette occasion, un dîner a été offert aux amis le samedi soir au palais de la Culture Amadou Hampâté Ba. Plusieurs personnalités ont pris part à cet évènement, notamment le parrain du mariage, le féticheur Papis Coulibaly dit Faladié papis, la marraine Assan Fané, l’une des grandes teinturières connue dans le monde du bazin, l’entrepreneur Abdine Yattara, des icônes de la musique malienne, des animateurs vedettes de Bamako et même des personnalités politiques.

Devant ce beau public, Dabara a déclaré : «J’ai vécu le plus beau jour de ma vie. J’ai eu le bonheur d’épouser la femme que j’aime». «Je t’aimerai jusqu’à ma mort», a répondu la mariée. La soirée a été marquée par des prestations musicales de plus d’une dizaine d’artistes dont Babani Koné. Le mariage religieux a été scellé le lendemain à Tomikorobougou. Heureux ménage au couple.

Les vieilles jeunes

De nos jours dans la capitale malienne, beaucoup de grandes dames ne veulent pas vieillir. On ne peut pas les appeler Tanti, grande sœur, encore moins maman ou ma mère. Elles aiment se faire appeler par leur nom, à défaut : ma sœur. Dans tous les actes qu’elles posent, elles le font avec les jeunes qui ont l’âge de leurs enfants. Personne ne se trompe pour dire grande sœur ou Tanti.

Ce sont ces vieilles jeunes qui remplissent les lieux de loisirs, les boîtes de nuit, les espaces de jeunes. Les jeunes qui les fréquentent sont bien pris en charge, et n’ont besoin de rien. Mais les vieilles jeunes aiment les parties de jambes en l’air. Gare aux jeunes (des gigolos) qui ne sont pas performants, c’est la fin du contrat. Ou encore ceux qui essayent de les tenir comme doublon.

Mais celui et ceux qui  sont du 3ème sexe sont vomis par elles à vie. Dans tout cela, ce qui est grave, c’est le cas des jeunes garçons dont les mamans tombent amoureuses de leur ami. Souvent cela peut conduire à des affrontements, comme ce que à quoi nous avons assisté le samedi dernier à Baco-djicoroni ACI, entre deux gangs qui ont payé pour enlever un jeune, qui vit avec la maman de son ami.

Exceptionnelle maîtresse  

Aujourd’hui plusieurs artistes, journalistes, animateurs, maires, ou autres responsables de notre pays ont leur 2ème épouse à Paris. Cela n’est pas le plus grave, parce que personne ne se plaint. Mais de nos jours, les professionnelles du sexe et autres filles de joie, qui ont des mecs particuliers, ne veulent plus se contenter de jouer le rôle de maîtresse. C’est le cas d’Awa Djan venue de la Guinée voisine, elle tournait dans un maquis à Sébénicoro.

Un grand monsieur fait sa connaissance, mais Awa Djan a ses conditions. Elle a posé ses conditions avant de coucher avec notre monsieur, qui les a acceptées. La première, c’était de l’amener souvent dans la famille, passer des nuits ensemble, rester en famille avec tous les autres membres. Tout cela se passait parce qu’elle dormait dans une chambre séparée des autres.

Une fois en pleine nuit, elle retrouve son homme avec sa femme et lui demande de lui faire une place dans son lit conjugal. Sa femme très étonnée, elle qui pensait qu’Awa Djan était rentrée à la maison, leur a tout de même laissé la chambre. Le lendemain, la nouvelle s’est répandue dans toute la famille, le quartier, les maquis de Sébénicoro. La femme du monsieur a été obligée de divorcer et de laisser son mari avec Awa Djan de la Guinée.

Rôtisserie mortelle 

La vie nous enseigne tous les jours. Sur la route d’ATTbougou, côté prison de Bollé, il y a une rôtisserie qui défraie la chronique. En l’espace de 2 ans, trois de ses gestionnaires sont morts. Le S.T., un dogon, travaillait avec un autre rôtisseur nigérien. À cause des malentendus, S.T. s’éloigne de 100 mètres pour ouvrir une autre rôtisserie. Il y travaille avec des jeunes de son ethnie. Le petit commerce marchait bien.

Mais  quelques mois seulement, il y a eu l’éclatement d’une querelle. S.T. est tombé malade, il a perdu un œil. Après, il revient et tombe encore malade. On  apprendra par la suite qu’il était décédé. Un autre dogon prend la rôtisserie en main, D.G. Tout comme le défunt S.T., il y a eu en pleine journée une bagarre où tous les voisins sont intervenus entre les dogons, même les Chinois qui sont sur le chantier de la Cour suprême. Après le mois de ramadan, D.G. aussi est décédé. La troisième personne qui a hérité de la rôtisserie est Y.O. Encore un dogon.

Lui, il a travaillé  jusqu’à la veille de la fête de Tabaski. Il est tombé malade et s’est débrouillé après la fête à revendre de la viande. Y.O. aussi est mort de nos jours. La rôtisserie ne fonctionne plus. Tout le monde peut aller le constater, elle est non loin du chantier de la Cour suprême. Quand nous avons essayé d’en savoir plus, on nous a dit que c’est une histoire de femme qui est à la base. Nous n’avons pas creusé davantage.

Source: Le Reporter

 

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance