Le caillou cogne le fer, deux éléments qui s’affrontent dans un ultime combat; les critiques et le silence. Quand beaucoup de maliens s’opposent rigoureusement aux méthodes de gestion des affaires de l’État, les autorités transitoires, elles, se cacheraient derrière un silence pour résister ou contrer ces nombreuses critiques, ou en feignant d’ignorer les dires déci-delà. Chose qu’il ne fallait pas, et
il faut changer de stratégies. Le silence serait-il la solution exacte à tous ces problèmes ? La solution pour notre cas serait sans l’ombre d’un doute une impasse qui nous a mis dans une mauvaise position de dialogue. Les partis politiques, syndicats, société civile, organisations professionnelles, etc. sont évidemment contre la gestion jugée solitaire de la part de nouvelles autorités de la transition. Et pourquoi les critiques pleuvent-elles de partout ? Le président du comité stratégie du mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) l’a fait tout de même savoir lors de leur rencontre avec secrétaire général adjoint aux opérations de paix de l’ONU (Organisation des Nations Unies), Jean-Pierre Lacroix, la semaine surpassée. Selon Choguel, la Transition souffre principalement et fondamentalement et, de façon non exhaustive, de cinq handicaps majeurs qui, s’ils ne sont pas corrigés à temps, signeront inéluctablement son échec en fin de parcours.Les organes de la Transition souffrent d’un déficit avéré de légitimité, car ils ont tous été installés en violation des idéaux et valeurs pour lesquels le changement a été réclamé par le peuple malien. Le difficile accouchement des organes de la Transition a souffert d’absence totale d’un minimum de consensus et de confiance des forces vives de la nation. C’est pourquoi, en si peu de temps, les autorités de la Transition ont réussi à se mettre sur le dos toutes les forces vives significatives.
Moriba DIAWARA