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Crises alimentaires et nutritionnelles : LES OUTILS DE PRÉVENTION ET DE GESTION DÉFINIS

 

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Huit chantiers essentiels ont été ouverts. Ils sont fondamentaux pour la réforme du dispositif que le gouvernement a engagée avec l’appui financier de l’UE
Les travaux du Forum national sur les outils de prévention et de gestion des crises alimentaires et nutritionnelles au Mali ont pris fin vendredi. La cérémonie de clôture s’est déroulée au Centre international de conférences de Bamako sous la présence du ministre de l’Elevage et de la Pêche, Dr Nango Dembélé. C’était en présence du chef de la coopération de la Délégation de l’Union européenne (UE) au Mali, Cécile Tassin-Pelzer.
Il faut rappeler que ce forum qui a duré quatre jours a été cofinancé par le Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA), la Commission européenne avec la participation du Programme alimentaire mondial (PAM) et du Fonds des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).
L’objectif général était de mieux comprendre les facteurs déterminants de l’insécurité alimentaire au Mali et de définir les outils les plus appropriés pour la prévention et la gestion des crises alimentaires au regard des nouveaux contextes et enjeux en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Placé sous la présidence du Premier ministre, Modibo Keïta, le forum a réuni plus de 150 participants représentant entre autres, la présidence de la République, l’Assemblée nationale, la Primature, les principaux ministères et administrations concernés par la sécurité alimentaire et nutritionnelle, les partenaires techniques et financiers et les organisations internationales.
A l’issue des travaux, le forum a ouvert huit chantiers importants de travail, en lien avec l’évolution des outils de prévention-gestion des crises. Des chantiers qui nécessitent un suivi, un approfondissement de la réflexion, l’élaboration de projets de réforme. Il s’agit de l’adaptation des systèmes d’information ; l’évolution des méthodes de ciblage ; la révision des outils et modalités d’intervention du Dispositif national de sécurité alimentaire (DNSA) ; les financements innovants en matière de lutte contre la malnutrition et de financement des transferts sociaux ciblés sur la SAN ; le renforcement des capacités, au niveau des instruments de gestion des risques ; au niveau de la politique de SAN en cours d’élaboration ; au niveau de la gouvernance.

DYNAMISER LA COORDINATION. Le ministre de l’Elevage et de la Pêche a souligné la qualité des réflexions et remercié vivement l’ensemble des participants pour l’élaboration de ces chantiers essentiels qui sont fondamentaux pour la réforme du dispositif que le gouvernement a engagée avec l’appui financier de l’UE. A ce propos, il a remercié l’UE pour son accompagnement aussi bien financier que technique et demandé que cet engagement soit continuel.
Le ministre de l’Elevage et de la Pêche a aussi assuré de sa disponibilité à travailler avec le Commissariat pour la conclusion de la réforme qui est fondamentale pour le dispositif de sécurité alimentaire au Mali dont l’objectif essentiel est d’assurer à chaque Malien un minimum alimentaire nécessaire pour mener une vie active et saine.
Parmi les principaux chantiers ouverts par le forum, Dr Nango Dembélé a mis l’accent sur l’adaptation des systèmes d’information, l’évolution des méthodes de ciblage et la révision des outils et modalités d’intervention du DNSA. Il a rappelé que lors de la réunion du réseau des crises alimentaires tenue à Dakar le thème relatif à l’adaptation des systèmes d’information est revenu comme une des priorités pour l’ensemble des pays du CILSS. Qu’il soit retenu comme chantier prioritaire au cours des débats démontre la pertinence de cette action, car c’est le socle de toutes les décisions qui seront prises, a-t-il dit.
Il a aussi souligné que l’évolution des méthodes de ciblage est importante pour l’ensemble du dispositif car il conditionne les coûts et l’efficacité sur le terrain. « Si nous parvenons à bien cibler les populations qui ont réellement besoin de notre assistance, cela nous permettra d’atteindre nos cibles et objectifs », a-t-il assuré.
Le ministre Dembélé a par ailleurs trouvé nécessaire de réviser les outils et modalités d’intervention du DNSA. Il a jugé le coût budgétaire des interventions très élevé et suggéré d’atteindre les groupes cibles avec des moyens limités, mais beaucoup plus efficaces et dans le ciblage et dans la qualité de l’information qui seront générées.
En prenant la parole, le chef de la coopération de la Délégation de l’UE a rappelé que le forum s’inscrivait dans le cadre plus général de la réforme du Dispositif national de sécurité alimentaire. Elle a mis l’accent sur la nécessité de continuer la mise en œuvre de cette réforme plus particulièrement la mise en place du secrétariat technique et financier. Ce qui permettra à l’Etat et aux PTF de travailler ensemble et de dynamiser la coordination.
Cécile Tassin-Pelzer a réitéré la disposition de l’UE et de l’ensemble des PTF à participer à la sélection du secrétariat permanent et à diligenter donc sa mise en place.
En remerciant le commissaire à la sécurité alimentaire sortant pour son engagement pour la réforme du DNSA, elle a espéré que l’engagement du gouvernement dans cette reforme sera renouvelé par le nouveau commissaire.
A. D. SISSOKO

 

source : Essor

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