Soucieuses de la situation sociopolitique du Mali, et conscientes du rôle capital des femmes dans la recherche de la paix et la stabilisation dans une société comme la nôtre où le brassage ethnique permet de régler les différends, le Bureau nationale de l’Union des Femmes du Rassemblement pour le Républicain (BN-UF/RPM), a animé, le mardi, 23 juin 2020, dans la salle Fodé Kouyaté du CICB, un point de presse.
Dans sa déclaration lue par la présidente, Mme Diawara, Aissata Lady Touré, a déclaré avoir assisté avec amertume aux manifestations du M5-RFP demandant la démission du président de la République démocratiquement élu et son régime. Pour la stabilité, pour la paix dans notre pays, ajoute Touré, le BN-UF/ RPM, invitent les acteurs du M5-RFP à privilégier le dialogue et à éviter la violence.
Par la même occasion, elle a invité le mouvement à œuvrer pour la préservation des institutions de la République. Selon le BN-UF/RPM, pour la sortie de crise politique, économique et sociale qui sévit dans notre pays, aucun sacrifice n’est de trop. Pour la présidente Diawara Aissata Lady Touré, beaucoup restent à faire au Mali malgré des amélioration constatées dans plusieurs domaines comme la promotion des femmes à travers la loi 2015-052 sur le genre qui a permis d’avoir 41 femmes députées en 2020 et 2030 conseillères municipales en 2016.
Et pour y arriver, dit-elle, le Mali a besoin de paix plus que jamais aujourd’hui plus afin qu’il puisse relancer son économie pour le bonheur des maliens de l’intérieur comme de l’extérieur. Le BN-UF/RPM, souligne Mme Diawara Aissata Lady Touré, reste convaincu que seul le dialogue permanent inclusif contribuera fortement à l’apaisement du climat social. Par ailleurs, dit-elle, le BN-UF/RPM reste mobiliser tout en apportant son appui inconditionnel au bureau politique du RMP pour la défense des institutions de la République. Pour terminer, Diawara Aissata Lady Touré, s’est réjoui de l’arrivée de la mission de la CEDEAO dans le cadre de la gestion de la crise sociopolitique qui mine notre pays.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain