Hier, mercredi 17 juin 2020, les responsables de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) étaient face à la presse pour parler de la crise sociopolitique en cours au Mali. Dans une déclaration lue par le président de la CNDH, Aguibou Bouaré, l’Etat malien est appelé à respecter la liberté constitutionnelle de manifester pacifiquement sans troubler l’ordre public.
En outre, par la voix de son président, la CNDH demande à l’Etat de prendre toutes dispositions utiles, y compris des reformes juridiques et institutionnelles, en vue de la réalisation et de la jouissance effective par les populations des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. La CNDH invite les organisateurs et les éventuels manifestants à exercer leurs libertés dans le respect des droits à la sécurité, à la sûreté, à la propriété d’autrui. Elle recommande, en toutes circonstances, le respect strict des mesures de prévention et gestes barrières, afin de se protéger et protéger les autres contre la COVID 19.
La CNDH recommande aussi à toutes les parties prenantes de privilégier les vertus du dialogue social, en vue de la satisfaction de toute revendication, et préserver, par conséquent, un climat de paix sociale gage d’un meilleur respect des droits de l’homme. Le président de la CNDH, Aguibou Bouaré prévient, à nouveau, que l’escalade de violence pourrait engendrer des troubles porteurs de violations et/ou d’abus des droits de l’homme. Pour la CNDH la prévention de la violation et la protection des droits de l’homme est une responsabilité partagée.
Source: Journal le Républicain