Pour trouver une solution à la crise scolaire, les négociations s’ouvriront aujourd’hui entre le gouvernement et les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016. Quant aux responsables syndicaux, ils envisagent de ne pas participer aux négociations tant que le gouvernement ne débloque pas leurs salaires du mois de février et de mars. C’était l’information principale de cette marche qui a pris fin au monument Kwamé Krumah.
Pour mettre la pression sur le gouvernement à faire face à leurs préoccupations majeures des enseignants, des centaines d’enseignants ont marché ce matin à Bamako pour dénoncer la mauvaise foi du gouvernement. Comme à Bamako, cette marche a eu lieu un peu partout à travers le Mali.
De la Place CAN, les manifestants ont convergé vers le monument Kwamé Krumah. Avant d’arriver au site indiqué, les manifestants ont profité de leur trajet pour faire une pause à côté du ministère de l’Economie et des Finances pour dénoncer « le mépris du gouvernement envers les enseignants, la légèreté et le manque de sérieux de la part du gouvernement lors des négociations autours des points de revendication ».
Pour les responsables syndicaux, le gouvernement a refusé de faire des propositions concrètes sur les trois points de divergences, notamment, l’octroi d’une prime de logement, la relecture immédiate du décret n°529 P-RM du 21 juin 2013, portant allocation d’indemnités au personnel chargé des examens et concours professionnels en ses articles 1, 2 et 3, l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’Etat.
Pour tenter de sauver l’année scolaire, les négociations s’ouvriront demain entre le gouvernement et les syndicats de l’éducation. Quant aux responsables syndicaux, ils conditionnent leur participation aux négociations au déblocage de leurs salaires du mois de février et de mars… La suite sur L’Indicateur du Renouveau