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Crise énergétique au Mali : Le cri de cœur du Comité syndical de l’Amap

Le bureau syndical de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) a tenu ce vendredi, dans ses locaux, un point de presse sur les difficultés liées à la crise énergétique que traverse actuellement le service.

La conférence a été animée par le secrétaire général du Comité, Bassaro Haïdara, en présence des membres de son bureau. La crise énergétique que le pays traverse actuellement impacte sérieusement les activités de l’Amap. À cause des coupures intempestives, l’agence utilise par jour entre 140 à 160 litres de gas-oil. Ce qui a encore empiré la situation, le service dispose de trois groupes électrogènes de capacité différente, dont deux sont à l’arrêt du à la surutilisation, a expliqué Bassaro Haïdara.

Selon le syndicaliste, le groupe qui a la capacité élevée, qui prenait l’imprimerie a pris feu dans la nuit du 1er au 2 mai dernier. Ce désagrément a causé l’indisponibilité pour la première fois des parutions du 2 mai dernier sur les tables des abonnés. Malheureusement, cela s’est reproduit ce jeudi 16 mai, devant l’impuissance des agents de l’Amap.

Le secrétaire général indique qu’après l’arrêt du groupe qui prend la charge de l’imprimerie, l’Agence a sollicité les autorités de la place à travers le ministère de l’Énergie qui a consigné d’adresser une lettre à la société Énergie du Mali (EDM-SA) pour mettre le service sur une ligne prioritaire. Cela a trouvé que cette lettre était précédemment envoyée par l’administration de l’Amap depuis environ deux mois.

Bassaro Haïdara a révélé que suite à l’attente du courant, l’équipe de l’imprimerie a fait 48 heures voire plus sans rentrer dans leurs familles. « Nous avons l’obligation de défendre les travailleurs tout comme les matériels de travail. C’est pourquoi nous avons organisé cette rencontre avec la presse pour montrer l’énorme souffrance de l’Agence.

Et nous regrettons d’être sans soutien de l’État dans cette affaire après tout ce que font les journalistes. Parce que n’ayant pas vu le quotidien national sur les tables hier, nous pensions que les autorités allaient au moins chercher à connaître ce qui se passait », a martelé le responsable syndical.

Le Comité syndical espère la résolution de ce problème pour que la boite continue à tourner normalement. Faute de quoi, le syndicat se réserve le droit d’entreprendre toutes les actions légales en matière de réclamation.

N’Famoro KEITA

Source : le Pays

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