Le football malien est plongé dans une crise très grave. Cette crise qui a perduré pendant plusieurs mois, a orchestré l’arrêt total du championnat national. Et si on faisait du Mali la priorité d’abord.

Les acteurs du foot malien doivent faire attention, en football comme en politique, le Mali notre pays, le pays de Salif Keïta Domingo, de Cheick Fantamady Diarra et de Cheick Fantamady Keïta peut et  doit mettre ses pendules à l’ère du temps moderne du bon choix. Le meilleur choix doit donc rimer avec le renouveau et le  professionnalisme du football. Du professionnalisme, le footballeur malien doit enfin vivre de son art. Il ne doit plus se poser d’équation sans solution. L’équation du sponsoring, la sécurisation dans les stades, la misère des acteurs du football, le clientélisme, les problèmes d’infrastructures, les rapports entre les acteurs. Bref, la géographie du football peut et doit offrir une nouvelle carte. Il faudra que, le cœur des amoureux du ballon cesse  de saigner définitivement au Mali. A cet effet, la crise qui sévit au sein de la Fédération malienne de football doit prendre fin.

Le Mali, le Mali des grands joueurs, comme Salif Keïta (premier ballon d’or africain), de Cheick Fantamadi Keïta, de Frederick Oumar Kanouté ( aussi ballon d’or africain) des grands dirigeants et entraineurs  comme Cheick Kouyaté, de Mamadou Keïta dit Capi, pour ne citer que ceux-ci, peut et doit  retrouver le chemin de la gloire de la balle au pied, et quitter enfin l’eternel podium de la 3^ème et 4^ème d’Afrique où certains semblent se plaire. Cet idéal a son prix ! Le sacrifice nécessite aujourd’hui, des dirigeants qui ne rêvent pas seulement d’être président ou membre d’une Fédération malienne de Football, fatiguée et essoufflée ; mais surtout d’homme à la boussole et à la feuille de route prenant en compte tous les paliers du football, une véritable entreprise loin des supporteurs dont les cœurs saignent après la défaite de leur équipe nationale. Alors il est temps que les protagonistes du foot roi enterrent leur hache de guerre.

Agmour

Source : Le Pays