La crise que traverse notre sport roi depuis plus d’une année semble connaitre son épilogue, avec la mise en place d’un accord de principe. Cette dernière médiation était menée par le bureau de l’Assemblée nationale. Après d’âpres négociations et de débats, le président de l’institution Monsieur Issiaka Sidibé et ses hommes ont formule quatre recommandations.

Il s’agit de la reconnaissance du comité exécutif de la fédération malienne de football dirigée par la général Boubacar Baba Diarra, le maintien en ligue I orange des clubs dit relégués en seconde division (c’est-à-dire le Djoliba AC, le Club Olympique de Bamako, le centre Salif Keita et l’Avenir de Tombouctou) avec un accompagnement financier de l’Etat, la reprise de l’élection de la ligue du football du District de Bamako ainsi que la levée des suspensions. Le texte précise toute fois que la levée des suspensions et le maintien des quatre clubs seront soumis à l’appréciation de l’assemblée générale extraordinaire de la Fémafoot, le 5 mars prochain. Tandis que l’élection de la ligue du football du district de Bamako aura lieu le 27 février prochain sous la supervision du comité olympique et sportif du Mali et la direction régionale des sports du district. Le début du championnat est prévu en principe pour le 12 Mars. La reprise de la montée en ligue I orange n’apparait pas dans les recommandations pourtant une des préoccupations majeures « des frondeurs ». C’est peut être pour cette raison qu’ils ont refusé d’apposer leur signature arguant aller consulter leur base. Et jusqu’au moment où nous mettions sous presse ce papier ils n’avaient pas encore signés le document. Sinon tous les autres protagonistes de la crise ont signé. Il s’agit du représentant des clubs de première division monsieur Bata Diabaté, du 3ème vice président de la Fémafoot Monsieur Kassoum Coulibaly dit Yambox, du président du pool de médiateur mise en place par le comité olympique et sportif Monsieur Adama Koné ainsi que Monsieur Camara représentant de l’union nationale des supporters des aigles du Mali (UNASAM). Toute fois des questions demeurent. Ces recommandations permettront elles de sortir notre sport roi de cette crise profonde ? Quand on sait que « les frondeurs » ont refusé de signer le document. La question de la montée en ligue I orange ne va-t-elle pas cristalliser les débats, quand on sait que certains clubs protestent et que la reprise de cette montée était une des exigences des «frondeurs ». Nous osons croire et espérer que ces recommandations permettront de sortir notre football de la pire crise de son histoire, et cela pour le bonheur des millions d’amoureux du ballon rond.

La rédaction