Depuis quelques mois, le football malien est plongé dans une crise inédite. De nos jours, les amoureux du ballon rond sont troublés, et le football malien est plus que jamais divisé.

Conscient de la gravité de la situation, le ministre des Sports, Ousseyni Amion Guindo, a sollicité de nombreuses bonnes volontés sans parvenir à endiguer la crise. Sa dernière trouvaille aura été de confier la gestion de la crise à un pool de médiateurs, sous les auspices du Comité olympique.

Après moult tractations, et malgré les graves divergences entre les différents protagonistes, le ministre des Sports est en train de gagner le pari de ramener un climat apaisé dans le milieu du football Malien.

C’est ce qui lui a,  du reste,  valu les remerciements et félicitations du monde sportif pour son action combien appréciée ayant permis la reprogrammation de la super coupe Ben Oumar Sy, ce dimanche au stade Modibo Kéita. Alors qu’une semaine plutôt, il avait fermé les stades du pays à toutes les compétitions pour obliger les acteurs à s’entendre et à s’inscrire dans les résolutions du pool de médiateurs.

Au finish, il a obtenu que les frondeurs retirent leur plainte au Tribunal arbitral du sport (TAS) et s’inscrivent dans la médiation, et surtout l’engagement de la Fémafoot a adhéré pleinement au même esprit.

Il reste maintenant à l’ensemble des protagonistes de faire violence sur eux-mêmes pour offrir un climat pacifié, et permettre que football malien se reprenne, que les  meilleurs clubs maliens jouent dans les stades du pays, surtout que les responsables sportifs se retrouvent.

Aussi, le peuple malien fonde de réels espoirs de compréhension de cette crise sur l’interpellation du ministre Ousseyni Guindo par le député……

Ce serait l’occasion pour le premier responsable du département des Sports d’expliquer les problèmes de gouvernance et de malversations financières qui infestent la Fédération malienne de football. Il est en tout cas mieux placé pour le faire. Lui qui n’a certainement pas connaissance des ristournes des participations maliennes aux différentes compétitions internationales, pourtant il est le chef du département de tutelle, propriétaire de la délégation de pouvoir dont jouit la Fémafoot.

Le député interpellateur aura sans doute rendu un fier service au peuple du football qui souffre de la grave crise qui secoue notre sport roi, et qui a culminé avec la relégation décidée de certains clubs phares du football malien, dont le Djoliba AC.

Son action permettra au peuple malien de savoir combien la Fémafoot a obtenu de la de la CAN Sénior en Guinéen Équatoriale,  de la CAN  U-20  au Sénégal,  de celle des U – 17au Niger (champion d’Afrique),  du mondial U-20  en Nouvelle Zélande (3eme Mondial) ,  mondial U- 17au Chili (vice-champion du monde) et des différents matches amicaux que le Mali a joués.

A ce jour, personne en dehors de la Fémafoot ne connait réellement ces montants, et pourtant ce sont des milliards du contribuable qui ont été utilisés pour financer la participation de notre pays à ces compétitions.