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Et cette mesure est devenue un vrai cauchemar pour ce jeune couple que nous nommons X et Y. Ce jeune couple qui s’est dit oui devant le Maire, il y a de cela quelques mois à Bamako. Mais le couvre-feu est venu chambouler la bonne ambiance qui régnait au sein de leur foyer. Selon notre interlocutrice X, les faits remontent au 03 Avril 2020 aux environs de 22 heures.
X, une jeune femme très belle et respectable dans son quartier soutient ceci : « je croyais me sentir heureuse avec cette décision du couvre-feu venant de nos autorités, pour la simple raison que mon époux faisait des sorties inutiles et rentrait tardivement. Malheureusement, j’ignorais que cette mesure serait le début d’un cauchemar pour moi.
Depuis l’instauration du couvre-feu, mon homme est devenu un accroc du sexe. Car son désir sexuel chaque soir était devenu insupportable pour moi, en plus je n’avais plus le temps de faire autre chose. Je me reposais moins. Mais comme le stipule le code de mariage et de tutelle notamment dans son article 32 : « Les époux se doivent mutuellement fidélité, protection, secours et assistance. Ils s’obligent à la communauté de vie sur la base de l’affection et du respect ». Donc j’obéissais à ses ordres sans discussion, mais au final je n’avais plus le choix que de fuir sa boulimie sexuelle, » nous confie-t-elle.
Selon elle, son époux, à l’anatomie intime surdimensionnée, faisait le rapport sexuel 5 ou 6 fois chaque nuit. Et ce, au point où qu’elle se considère comme un objet sexuel.
« J’ai donc désertée mon foyer conjugal aux environs de minuit, pour aller chez mes beaux-parents malgré la mesure d’interdiction de sortir prise par les autorités de notre pays. Je suis allé me confier à mon beau-père, afin qu’il convoque une réunion familiale pour demander à mon époux de revoir son rythme. Ce qui serait pour moi, un ouf de soulagement, » nous déclare X.
Si cette décision du couvre-feu des plus hautes autorités du pays, entre dans la dynamique de réduire le risque de contraction du coronavirus dans notre pays, il devient un vrai cauchemar au sein de certains foyers.
Youssouf T. DJIRE (Stagiaire)
Source: bamakonews