La pandémie du coronavirus demeure une réelle préoccupation de santé publique à l’échelle planétaire. C’est une maladie qui a quasiment affecté l’économie mondiale et mis à rude épreuve les systèmes de santé, les plus modernes et les plus performants. Notre pays a enregistré ses premiers cas de coronavirus en mars 2020. Depuis, les autorités et les services socio-sanitaires ont pris le problème à bras le corps et initié des actions pour circonscrire une éventuelle propagation du virus.
La Région de Sikasso a enregistré du 1er janvier 2020 au 21 janvier 2021 un cumul de 239 cas confirmés de Covid-19. Parmi les personnes infectées par le virus de la pandémie 222 patients ont recouvré la santé. Mais on a aussi enregistré 7 décès (précisément 2 dans les centres de prise en charge 5 dans la communauté) selon le rapport du directeur régional de la santé de Sikasso, Dr Dramane Traoré.
Malheureusement, certains de nos compatriotes restent encore dans le déni et n’observent pas les les mesures barrières. Pour s’en convaincre, il suffit de faire le tour de la ville de Sikasso. Le constat est amer. Les mesures de prévention ne sont strictement pas observées dans les lieux de culte encore moins lors des cérémonies sociales (mariages, baptêmes et décès). Dans certains établissements scolaires du fondamental, on pouvait faire le même constat. Dans ces écoles, les élèves et les enseignants qui portent des masques se comptent sur les doigts d’une main. Au niveau du marché central de Sikasso, un quinquagénaire explique que les mesures barrières sont ridicules parce que pour lui le virus a plusieurs portes d’entrée.
D’autres personnes comme lui semblent avoir aussi une compréhension simple de la pandémie. Eux aussi pensent qu’on peut choper le virus à divers endroits et ne trouvent vraiment pas pertinent d’observer les gestes barrières. Ils sont plutôt fatalistes et expliquent que c’est le Tout-Puissant qui protège de cette pandémie.
Fousseyni DIABATÉ
Amap-SIKASSO
Source : L’ESSOR