Suite aux rumeurs faisant état d’atteintes à l’intégrité physique des personnes et surtout les rackets durant les patrouilles, la direction générale de la police tape du poing sur la table et rappelle aux forces de l’ordre que tout manquement sera sévèrement punis conformément aux textes. La tolérance zéro sera appliquée.
Depuis le début du couvre-feu, les rumeurs concernant l’indiscipline de certaines forces de l’ordre vont bon train. Les forces de l’ordre sont régulièrement pointées de doigt sur des actions qui n’honorent pas.
Ces agents malintentionnés transforment le couvre-feu en un filon d’or en rackettant des citoyens. Les usagers de motos sont souvent contraints de payer 6000 F CFA pour obtenir la liberté. Faute d’argent, ils sont tabassés et filmés.
Si les nombreux appels de détresse des citoyens sont restés sans suite, le cas du médecin Mounkoro n’a pas laissé la direction générale de la police indifférente.
Dans un communiqué, la direction générale de la police nationale a appris ce jour 3 avril 2020 sur les réseaux sociaux, des allégations faisant état d’atteintes à l’intégrité physique d’un médecin.
A en croire le communiqué, “immédiatement une enquête a été ouverte. Il s’est révélé que dans la nuit du 28 mars 2020 vers 23 h, au niveau de la station Total près de la direction du PMU-Mali, une patrouille du commissariat du 1er arrondissement du district de Bamako a rencontré un individu pendant les heures du couvre-feu. Comme il n’était pas loin du 1er arrondissement, il a été conduit dans cette unité. L’officier de permanence à qui il a décliné son identité, l’a immédiatement laissé partir”.
La direction déplore que ces faits remontent au 28 mars 2020 et ce n’est que ce jour 3 avril 2020 que les réseaux en parlent.
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