Dans le cadre de la commémoration des festivités du 22 septembre 2019, le Collectif des bozos du district de Bamako, en collaboration avec le bureau des jeunes de Dianéguéla en commune 6 du district de Bamako, a organisé, le dimanche 29 Septembre, une course de pirogue sur le fleuve Niger. L’objectif était de prôner la paix et la cohésion sociale entre les fils du pays.
Les festivités du 22 septembre, date anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale se poursuivent à travers le pays. La jeunesse de Dianéguela a renoué, le dimanche dernier, la tradition en organisant une course de pirogue. Cet événement était présidé par le maire adjoint au maire de la Commune VI, Ténèmankan Koné, en présence de nombreux invités et une foule sur les berges du fleuve. Cette compétition était abandonnée depuis plus de 10 ans.
Pour le président de la jeunesse du quartier, Aboubacar Sidiki Tienta, cette course de pirogue était placé sous le signe de la paix et de la cohésion sociale : “A travers cet évènement, nous voulons inviter les jeunes à se donner la main pour la paix et la réconciliation”.
Pour cette édition, trois Communes étaient en compétition ; à savoir : la Commune II qui était habillée en rouge, la Commune V en bleu et la Commune VI en jaune. A l’issue de la compétition, sous la clairvoyance des agents de la Brigade fluviale de la gendarmerie et de la Protection civile, c’est la Commune II qui est arrivée en tête, suivie de la Commune V. La Commune VI a fermé la marche. Le premier a remporté 150 000 F CFA, le deuxième 100 000 F CFA, et le troisième a touché 50 000 F CFA.
Très ému, le premier adjoint au maire de la Commune VI, Ténèmankan Koné, a réitéré l’accompagnement de la mairie pour les prochaines éditions: “Je suis vraiment ravi, parce qu’il y a très longtemps qu’on n’a pas vécu ce genre d’évènement. Nous sommes pratiquement habitués aux coupes de football et d’autres formes de sport, mais les courses de pirogue, je ne dirais pas que c’est une première en commune VI mais ça fait très longtemps qu’on ne l’a pas fait. Donc si de telles initiatives pouvaient demeurer, ça pourra faire en sorte que ceux- là mêmes qui travaillent sur le fleuve sauront que les populations pensent à eux. Dorénavant qu’ils rapprochent la mairie. Notre accompagnement ne fera pas défaut”. Lire la suite sur aumali…
Ousmane Sagara
Source: l’indicateur du renouveau