Tout va vite en football. Et dans les deux sens. Avant son déplacement au stade de Radès (3è journée), le Stade malien avait le couteau sous la gorge. L’équipe de Sotuba, 3è au classement du groupe A, n’avait qu’un seul point au compteur et semblait plutôt mal parti pour la suite des événements. Les Blancs avaient impérativement besoin d’un succès contre l’Espérance Tunis pour entretenir le mince espoir qui leur restait et peu de gens pensaient l’équipe de Sotuba capable de relever le défi.
On connaît la suite : non seulement les protégés de Kamel Djabour sont allés s’imposer 2-1 au stade de Radès, mais l’équipe a également mis la manière en dominant les Espérantistes de la tête et des épaules alors qu’elle a évolué en infériorité numérique pendant toute une mi-temps. Ce succès a permis au Stade malien de se relancer dans la course à la qualification et les Blancs ne comptent plus que 2 unités de retard sur le 2è de la poule, l’Etoile du Sahel (6 points).
La 4è journée correspond au début de la phase retour de la compétition. Le Stade malien recevra l’Espérance de Tunis, dimanche au stade Modibo Keïta, tandis que le leader du groupe, Al-Ahly rend visite à l’Etoile du Sahel (ce match est prévu samedi au stade olympique de Sousse). Lors de la prochaine journée également, le Stade malien jouera à domicile contre l’Etoile du Sahel (21 août) avant de rendre visite à Al Ahly lors de la dernière journée (11 septembre).
Dimanche au stade Modibo Keïta, le Stade malien va donc devoir confirmer sa belle prestation au stade de Radès où le capitaine Abdoulaye Sissoko et ses coéquipiers ont émerveillé tout le monde par la qualité de leur football et leur engagement sur le terrain. La victoire est impérative pour l’équipe de Sotuba qui aura l’avantage de connaître le résultat de l’autre match du groupe avant de se frotter aux Espérantistes.
Depuis quelques temps, l’équipe de Kamel Djabour affiche la grande forme et enchaine les victoires. La dernière défaite en date des Blancs remonte à la première journée de la C2 contre l’Etoile du Sahel (1-0). Pour ce match retour contre l’Espérance Tunis, l’entraîneur stadiste insiste sur le soutien des supporters. «Nous allons bien préparer cette confrontation. C’est un autre match.
On a besoin de récupérer pour affronter l’Espérance de Tunis et montrer ce dont nous sommes capables. Pour cela nous avons besoin du soutien de notre public qui peut être extraordinaire quand il veut. On a besoin qu’il le soit dimanche», plaide le technicien.
Le capitaine Abdoulaye Sissoko renchérit : «Nous avons besoin de tout le public sportif malien pour nous soutenir. Nous avons besoin de l’aide des supporters. L’avantage des matches à domicile, ce sont les supporters. Ils peuvent pousser l’équipe à se surpasser», dira Abdoulaye Sissoko.
Les joueurs de Sotuba ont réalisé une excellente opération en allant gagner 2-1 en Tunisie au terme d’un match très abouti. Mais malgré cette belle victoire les Blancs doivent se méfier des Espérantistes qui ne sont pas encore éliminés et qui viendront à Bamako avec leur dernière cartouche. Tout comme le Stade malien, l’Espérance Tunis est condamnée à gagner pour continuer d’y croire et il faut s’attendre à voir les Sang et or jouer leur va-tout pour renverser la vapeur.
En outre, les Tunisiens seront animés d’un esprit de vengeance après l’humiliation qu’ils ont subie devant leur public lors de la manche l’aller. Tous les ingrédients semblent ainsi réunis pour une belle empoignade entre les deux équipes qui n’ont d’autre choix que de gagner pour préserver leurs chances de qualification pour les demi-finales. Pour cette manche retour, le coach Kamel Djabour récupère le latéral gauche togolais Amankondo N’Guiassou mais le technicien devra se passer des services de son attaquant Moctar Cissé, transféré dimanche dernier au Wydad de Casablanca pour 3 ans.
En phase de restructuration avec un effectif largement renouvelé, l’Espérance de Tunisie a retrouvé le sourire mercredi après sa première victoire sous l’ère José Anigo. Après trois défaites en autant de matches, l’entraîneur de l’Espérance de Tunis a décroché son premier succès lors des huitièmes de finale de la coupe de Tunisie. Face à la JS Soukra qui évolue en 3è division, les Sang et Or ont assuré le service minimum (1-0) et mis fin à une mauvaise série qui commençait à agacer les responsables de l’équipe.
Toutefois, les Espérantistes ont dû attendre les dernières minutes pour venir à bout de leurs adversaires grâce à une réalisation de Fakhreddine Ben Youssef (88è min). C’est le même joueur qui avait marqué le but égalisateur de son équipe au match aller (10è min) après l’ouverture du score d’Abdoulaye Sissoko (6è min) avant que Mamadou Coulibaly ne donne la victoire aux Blancs (2-1).
L. M. DIABY
Dimanche 9 août au stade Modibo Keïta
16h30 : Stade malien-Espérance de Tunis
Arbitrage du Sud-africain Victor Miquel de Freitas Gomes assisté de son compatriote Mothibidi Stevens Khumalo et le Nigerian Abel Baba.
Ligue de football de Sikasso : UN NOUVEAU BAIL POUR MAMBY DIABY «KELETIGUI»
L’assemblée générale ordinaire de la ligue de football de Sikasso s’est déroulée samedi dans la capitale du Kénédougou. On notait la présence à la rencontre du président de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT) Boubacar Diarra dit Baba et de la directrice régionale de la Jeunesse et des sports.
A l’issue des travaux, le président sortant Mamby Diaby a été réélu pour un nouveau mandat de quatre ans. Kélétigui, comme l’appellent familièrement les supporters, dirige un bureau de 17 membres.
Dans une brève déclaration, le nouveau président dira que le défi qui attend son bureau est énorme, avant de marteler que «la région de Sikasso est frustrée par le manque de représentants en 1ère division et ce, malgré les immenses moyens humains et l’exceptionnelle dotation de la région en infrastructures sportives».
Après avoir rappelé que Sikasso est la seule région du Mali qui dispose de trois terrains gazonnés, Mamby Diaby dira que la priorité des priorités pour la nouvelle équipe de la ligue, est la montée en première division d’un club local.
Quant au président de la FEMAFOOT, Boubacar Diarra, il félicité la ligue de Sikasso pour sa rigueur dans le travail caractérisée par la régularité des réunions statutaires et la bonne organisation des différentes compétitions régionales.
Le premier responsable de la FEMAFOOT a également assuré le nouveau bureau de tout l’accompagnement nécessaire de la fédération, tout comme la directrice régionale de la jeunesse et des sports qui fera une mention spéciale à l’équipe de Bougouni sacrée championne de la ligue de Sikasso et qui représentera la troisième Région au prochain tournoi de montée en D1.
F. Diabaté
AMAP Sikasso
Judo, tournoi international M’Baye Boy : LES JUDOKAS MALIENS FONT MIEUX QUE SE DEFENDRE
La 5è édition du tournoi international M’Baye Boy s’est déroulée samedi dernier en Côte d’Ivoire. Au total, 9 pays ont participé à la compétition dont la France. La sélection nationale (les Aigles judokas comme on les appelle) qui a participé au tournoi, était composée de 11 combattants dont 7 garçons et 4 filles. Au classement général, les judokas maliens ont terminé quatrièmes avec 6 médailles dont 3 médailles d’or et autant de médailles de bronze.
La première place est revenue au pays organisateur, la Côte d’Ivoire, tandis que les deuxième et troisièmes places sont revenues, respectivement à la France et au Ghana. Les médailles d’or de la sélection nationale ont été remportées par Astan Sanogo (-70kg), Assétou Traoré (+78kg) et Ajouba Traoré (-100kg), alors que Mamadou Konitio (-81kg), Cheick Oumara Kané (-90kg) et Vincent Diassana (+100kg) ont terminé chacun troisièmes de leur catégorie respective synonyme de médailles de bronze. Cerise sur le gâteau pour le Mali, les protégés du sélectionneur national, Maître Ousmane Camara ont remporté le trophée fair-play. «Je félicite les jeunes pour leur belle prestation à cette 5è édition du tournoi international M’Baye Boy. Ils ont fait honneur au mali en remportant 3 médailles d’or et le trophée fair-play. Je suis fier des jeunes et je les encourage à continuer sur cette lancée», a réagi le président de la Fédération malienne de judo (FMJ), Amadou Traoré.
S. S. KAMISSOKO
source : L’ Essor