Botty Bi Djéan Anicet, ne sait pas qu’enseigner la grammaire et l’orthographe aux jeunes apprenants. Instituteur stagiaire à Duekoué, une ville de l’ouest de la Côte d’Ivoire, il a récemment comparu devant la cour d’assises de Man pour viol sur des élèves mineures..
La raison, viol en série sur des élèves mineures de 15 ans.
Après délibération du juge, il ira croupir 10 ans à la maison d’arrêt et de correction de Man.
Les faits…
Anicet, instituteur stagiaire habitait chez le Directeur de l’école du village. Au lieu de se conduire en bon protégé, l’indélicat enseignant avait plutôt pour jeu favoris le viol des mineures des classes de CE1 et CM au moment des faits.
Ces élèves étaient comme les protégées du Directeur.
Se faisant appeler « chien méchant », Anicet abusait de ces petites filles tard la nuit. Celles-ci étaient chargées de s’occuper de l’entretien de la maison du maître.
Pour appâter les fillettes, il les couvrait de petits cadeaux avant de coucher avec elles. Et après sa sale besogne, les mettaient en garde contre toute dénonciation.
Tout allait bien jusqu’au vendredi dernier.
Ce soir-là, le Directeur était à une réception dans le village voisin avec le stagiaire, qui lui, était rentré plutôt.
Etant sous l’effet de l’alcool, il a violé en série les trois fillettes qui dormaient au salon avec des garçons, leurs camarades de classe.
A tour de rôle, il venait les prendre dans le salon pour les conduire dans la chambre et abuser d’elles. Mais, c’était sans savoir qu’il était épié par les garçons qui ne dormaient pas.
C’est donc, suite aux railleries des garçons le lendemain que les trois fillettes informent leurs maîtresses qui à leur tour portent l’affaire devant le Directeur de l’école.
De fil en aiguille, toute la communauté éducative, jusqu’au ministre de tutelle, sera informée. Ecroué, Anicet soutiendra qu’il était sous l’effet de l’alcool au moment des faits.
Ce qui pour la cour d’assises ne justifie pas l’acte qu’il a posé. En répression, Botty Bi Djéan Anicet a été condamné à 10 ans d’emprisonnement ferme.
Emeraude ASSAH
Source: afrikmag