Certains chefs d’Etat africains, n’ayant point apprécié la sortie d’Alassane Ouattara sur un troisième mandat, auraient pris des mesures vis-à-vis du dirigeant ivoirien.
Le Président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, serait-il en train d’être sanctionné pour avoir annoncé haut et fort qu’il ne se présenterait pas pour un troisième mandat présidentiel ? Tout porte à le croire, compte tenu des dernières nouvelles en rapport avec cette décision. Citant leurs sources bien au fait des relations entre certains dirigeants, des journaux, notamment sénégalais, ont révélé qu’Alassane Dramane Ouattara a été sanctionné par certains de ses pairs.
Selon L’Exclusif, non content de la décision d’Alassane Ouattara, le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, qui a passé 38 ans à la tête de son pays (au pouvoir depuis 1982), n’a pas trouvé mieux que de bloquer son homologue sur l’application WhattsApp. En clair, le dirigeant du Cameroun a coupé tout contact avec le Président ivoirien. Comme si le mot d’ordre a été donné, le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé, qui s’est enlisé sur un chemin menant au troisième mandat présidentiel, aurait, tout simplement, décidé de quitter le groupe WhatsApp.
Mieux, le journal a annoncé que d’autres dirigeants étaient sur le point de leur emboîter le pas. Si cette information est confirmée, il s’agit là alors de fortes mesures prises dans le but de faire comprendre à Alassane Ouattara qu’en tant que ses collègues, ils n’approuvent point cette décision.
Jeudi 5 mars dernier, devant les parlementaires, le Président ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé qu’il ne sera pas candidat à la Présidentielle de 2020. Pour ainsi dire qu’il ne compte pas briguer un troisième mandat présidentuiel.
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