Tiken Jah Fakoly est actuellement empêtré dans une affaire de rendez-vous manqué lors d’un festival au Mali. L’artiste ivoirien a néanmoins tenu à s’expliquer sur cette affaire qui date de plus d’une douzaine d’années. Mais les organisateurs de ce spectacle entendent revenir à la charge sous peu.
Tiken Jah bientôt en prison au Mali ?
Alors qu’il a choisi le Mali comme pays d’adoption, Tiken Jah Fakoly a maille à partir avec ses tuteurs. Le reggaeman ivoirien avait, en effet, signé un contrat avec des organisations de spectacle en 2004, pour donner un concert lors de leur festival FIMBA. Ces derniers lui avaient par ailleurs versé un acompte afin d’assurer le nécessaire pour cette prestation. Mais en fin de compte, l’artiste ivoirien n’a pu jouer devant ses fans, pourtant très nombreux au lieu du spectacle.
Le descendant des Fakoly a toutefois tenu à dire sa part de vérité dans cette affaire à rebondissements. Ainsi qu’il l’explique : « J’ai accepté de participer à la première édition du FIMBA, ce sera ma contribution. Mais j’ai une exigence, la sono. C’est mon matériel de travail et je ne peux le diminuer. » Poursuivant, il ajoute : « Je ne peux pas accepter de jouer sur une autre sono, car je viens de Bamako et je sais qu’il n’y a pas de bonne sono actuellement ici. »
Les organisateurs, à en croire l’artiste, ont accepté de se plier à ses exigences. Cependant, le matériel n’est pas arrivé, et l’artiste avait refusé de jouer avant de se raviser par la suite. Toutefois, Tiken Jah qui tenait à participer, contre vents et marées à ce spectacle, s’est rendu au stade. Il n’a pourtant pas eu accès au lieu du concert, car il a été éconduit par des agents de sécurité.
Cette affaire qui avait été réglée à l’amiable par le président Amadou Toumani Touré, est en passe de resurgir à nouveau. L’artiste a donc produit une vidéo en Français et en Bambara. La star ivoirienne qui insiste sur son intransigeance à s’acquitter de la somme préalablement perçue pourrait être menacée de prison. D’autant plus que ses protagonistes d’alors occupent d’importantes fonctions au sommet de l’État.