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Côte d’Ivoire: La grève des agents de l’ONUCI s’intensifie

En Côte d’Ivoire, les agents locaux de l’ONUCI sont en grève de 72 h. L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) refuserait de clarifier sa position au sujet des indemnités de départ du Personnel civil local de l’Institution. Pour éviter d’être pris de cours et se faire gruger, les agents locaux ont anticipé avec la grève depuis ce mercredi jusqu’au vendredi 17 juin pour aviser.

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La grève des agents locaux de l’ONUCI effective

L’effectivité de la grève des agents locaux de l’ONUCI ne surprend plus personne vu que tous voyaient la chose venir. L’arrêt de travail a été observé dans des villes fortes en terme de représentation de l’ONUCI. Il s’agit d’Abidjan (Sebroko), le principal bastion, les agents de Daloa et  ceux de Bouaké. Cette grève s’étendra sur trois jours, soit 72 h d’arrêt intégral de travail.

A l’origine de cette grève, le refus de la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies, Aïchatou Mindaoudou de se conformer aux prescriptions de l’article 8 du statut du personnel et le remboursement des cotisations, qui stipule en substance que le paiement des indemnités de départ du Personnel civil local de l’ONUCI soit effectif sans autre forme de mesure. Pour rappel, le Conseil de Sécurité de l’ONU, en sa résolution 2284 adoptée, le 28 avril 2016, a décidé de mettre un terme au mandat de l’ONUCI, le 30 juin 2017. Le Personnel civil local dit ne pas s’opposer à cette mesure, mais ne réclame que son dû, à savoir les indemnités de départ et le remboursement des cotisations dans un bref délai. Rien de plus.

Le texte de l’article 9 alinéa 3 de l’ONUCI étant sans ambages lui qui stipule que « Le SG de l’ONU peut, par décision motivée, mettre fin à l’engagement de tout fonctionnaire nommé à titre temporaire, pour une durée déterminée ou à titre continu conformément aux conditions attachées par sa nomination ou pour l’une des raisons ci-après : Les nécessités du service imposent la suppression du poste ou une compréhension d’effectifs », les agents locaux estimés à plus de 700 personnes veulent être rétribués et considérés dignement.

Vivement que l’ONU se penche sur les affaires de sa base en Côte d’Ivoire au moins pour sauver l’honneur de notre Organisation mondiale, et non user de démagogie pour prendre la poudre d’escampette un matin au réveil.

Source: Afrique-sur7

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