A Abidjan, une importante cache d’armes vient d’être découverte dans un quartier de la capitale économique.
Plusieurs fusils mitrailleurs lance-roquettes et grenades ont été saisis par l’armée ivoirienne au cours d’une enquête. Une découverte qui intervient alors que depuis trois mois le pays est régulièrement troublé par des braquages récurrents de gendarmeries ou de postes de police avec vols d’armes.
Des fusils d’assaut AK-47, des mitrailleuses lourdes, des grenades, des lance-roquettes, des obus, 300 treillis, des cagoules, des fausses plaques d’immatriculation, des munitions, des explosifs ainsi qu’un véhicule… L’inventaire des équipements saisis par l’armée ivoirienne semble sans fin. Outre ce matériel de guerre, quatre individus ont été interpellés par les forces de l’ordre sans que l’on connaisse pour le moment leur identité ni leur motivation.
C’est mardi, après une alerte donnée par un riverain, que les soldats ont pénétré dans un gymnase désaffecté d’Attécoubé, quartier situé entre le plateau du Banco et Yopougon.
A signaler que des cartes de membre d’une organisation inconnue, le « Groupement guerrier pour la dignité et la justice en Côte d’Ivoire » ont également été retrouvées par les enquêteurs.
Déjà début septembre, lors de l’arrestation de suspects après l’attaque de l’école de police, des documents estampillés d’une mystérieuse « Division nationale pour la défense du territoire (DNDT) » avaient été retrouvés par les forces de l’ordre. A l’époque, Abidjan avait accusé des proches de l’ex-président Laurent Gbagbo d’être derrière toutes ces tentatives de déstabilisation.