Siffler un motocycliste, un camion-benne, etc., pour soutirer de l’argent au conducteur qui en plus paye par jour, les 1000f, 2000f, etc., est une honte qui ternit l’image de nos policiers.
La corruption au sein des postes de police.
Difficile de sortir de sa maison, ici à Bamako, sans croiser une conduite délictueuse d’un policier de la circulation routière, le policier malien. « Une seule graine d’arachide pourrie peut détériorer le bon gout de toutes les autres », a-t-on l’habitude de le dire couramment dans nos langages quotidiens. Pourtant, un policier a pour rôle prépondérant de protéger les populations et de surveiller leurs biens. Mais malheureusement, le constat est amer puisqu’on remarque que la corruption au sein des postes de police est très importante, surtout au niveau de la circulation routière, sujet sur lequel nous essayerons de mettre les autorités au parfum des réalités.
La Compagnie de la circulation routière (CCR), c’est le service spécialisé, ayant pour tâche d’ordonner la circulation des usagers afin qu’ils circulent librement et arrivent à destination sans problème. Un rôle fondamental auquel elle fait face, mais qui serait devenu une véritable persécution pour les usagers. C’est souvent les dimanches qu’on rencontre certaines conduites, pour la petite anecdote. S’adresser à un civil avec respect devrait faire partie des comportements d’un porteur d’uniforme, mais cela leur fait défaut. Des policiers insolents exposent leur autorité avec force et acrimonie sans camoufler une petite seconde leur acte corruptif. Cela peut paraitre pour beaucoup un simple article de presse, mais ce que nous disons est tout à fait vérifiable. Par ailleurs, un policier doit montrer l’exemple de bonne conduite, ne serait-ce pour la tenue qu’il porte. Certes, certains usagers se montrent parfois inciviques, mais il y a aussi des policiers qui agissent mal dans le cadre du serment prêté.
Quoi qu’il en soit, les autorités maliennes doivent prendre des mesures drastiques pour mettre fin à la persécution dévoilée ou débusquée des usagers par certains agents de la Compagnie de la circulation routière.
Moriba DIAWARA
Source: LE COMBAT