“Il faut que nos États fassent preuve de courage politique pour opérer des choix stratégiques pour sauver nos pays et nos peuples et non plus se soucier de sauvegarder une coopération fondée sur la suprématie des intérêts des occidentaux. Les États ont besoin de solutions efficaces pour protéger le pays et les populations contre l’occupation par des forces ennemies extérieures et non des interventions calculées et formelles”, a déclaré le député burkinabè Achille Tapsoba à Sputnik.
Ce président du groupe parlementaire du principal parti d’opposition au Burkina Faso, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) s’exprimait sur la situation au Mali, où les autorités se seraient tournées vers la société privée russe Wagner pour nouer un partenariat sécuritaire.
Pour le parlementaire, malgré l’implication occidentale la situation sécuritaire ne faisant qu’empirer au Mali comme au Burkina Faso. “Il convient de chercher d’autres alternatives”, prône-t-il, que celles-ci s’inscrivent dans une coopération étatique ou une approche d’un autre ordre, comme avec des entités privées, y compris le groupe Wagner.
Quand à cela, le ministre de l’Administration territoriale Clément Sawadogo a récemment affirmé sur les ondes de la radio privée Oméga que “le débat actuellement au Mali sur la question de [la société privée russe] Wagner ne se pose pas au Burkina Faso”, ajoutant qu'”il appartient au peuple malien de se décider de son avenir.”
Source : Sputnik France