Le Ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, Porte Parole du Gouvernement, Yaya Sangaré a présidé vendredi dernier à Bamako, la cérémonie de lancement du projet : « renforcer la contribution des médias pour la construction d’un avenir de développement durable » financé par l’UNESCO, la Coopération Suédoise pour le Développement international et le Gouvernement du Mali, a constaté l’AMAP.
Etaient présents, le représentant du bureau de l’UNESCO au Mali, Saip Sy, les représentants de la Haute Autorité de la Communication (HAC), de la Maison de la Presse, de l’Association des éditeurs de la presse privée (ASSEP), de l’Union nationale des journalistes du Mali (UNAJOM), des journalistes venus de la presse publique et privée écrite, audiovisuelle et en ligne ainsi que des étudiants de l’école supérieure du journalises et des sciences de la communication (ESJSC).
Le projet est mis en œuvre dans 19 pays à travers le monde dont neuf (9) en Afrique notamment en Gambie, au Kenya, au Rwanda, an Tanzanie, en Ouganda, au Bénin, au Burkina Faso, au Sénégal et au Mali sur une durée d’un an avec un budget de 3 millions de dollars.
Le Ministre de la Communication, chargé des relations avec les Institutions, Porte Parole du Gouvernement, Yaya Sangaré a saisi l’occasion pour rappeler qu’au Mali, diverses initiatives du Gouvernement et de ses partenaires ont contribué à la Liberté de la Presse avant de préciser que la crise politico – sécuritaire déclenchée à partir de 2012 a fragilisé les conditions de travail des journalistes.
Compte tenue de l’augmentation préoccupante des tensions sociales et politiques dans les régions du Centre et du Nord, le Ministre Sangaré a sollicité une fois de plus, l’appui de nos partenaires pour l’organisation d’une grande réunion des journalistes à Mopti pour les sensibiliser à leur rôle en période de crise et, pourquoi pas, ouvrir à Mopti un bureau commun de la Presse pour couvrir ces événements malheureux que connait le Mali et dont les populations ont besoin de savoir pourquoi, comment et qui sont à la base de ces exactions.
La mise en œuvre du présent projet va contribuer à la promotion de la liberté d’expression, permettant une pluralité de voix, luttant contre l’oppression et mettant fin aux conflits et atténuer la pauvreté.
KM
(AMAP)