La troisième session mixte de concertation locale du Projet d’Appui Institutionnel au Ministère de l’Elevage et de la Pèche s’est tenue, le vendredi 28 juin 2013 à la DAF du département de tutelle.
Les travaux de ladite session ont été présidés par Mme Diané Mariame Koné, Ministre de l’Elevage et de la Pêche, en présence du coordinateur du Projet Dr Mamadou D. Coulibaly, du représentant résident de la CTB, M. Patrick Gaudissart et plusieurs membres de la structure mixte de concertation dudit Projet.
Les points inscrits à l’ordre du jour étaient entre autres l’examen et la validation des propositions de recentrage des activités du projet, le réaménagement budgétaire du projet et la planification opérationnelle et le coût des activités pour l’année 2013.
Cette session, troisième du genre, intervient après plusieurs mois de suspension de la coopération entre le Royaume de Belgique et la République du Mali suite au coup d’Etat du 22 mars 2013. Elle marque le redémarrage officiel des activités du projet PAI MEP dont l’ambition est de contribuer au développement durable et rentable du sous-secteur élevage et de la pêche dans notre pays.
Selon le ministre, le département depuis sa création en 2004, n’a pu bénéficier d’une dotation suffisante en ressources matérielles, financières et humaines lui permettant de réaliser ses ambitions. A l’en croire, c’est dans ce contexte que le projet PAI MEP est né sur un don de financement du royaume de Belgique
Quant au représentant de la CTB M. Patrick Gaudissart, il dira que grâce à ce projet structurant aux multiples ancrages ayant des liens avec de nombreux acteurs du secteur, la Belgique via la CTB a la volonté de renforcer ce secteur primordial pour l’amélioration des conditions de vie des populations maliennes. « Nous devons donc tous autour de cette table afficher une volonté politique forte de faire avancer les choses en analysant les forces ,mais aussi les faiblesses afin de dégager ensemble les solutions qui permettront à ce projet d’appui institutionnel d’obtenir les résultats fixés par nos deux gouvernements respectifs », a-t-il déclaré.
B.COULIBALY