Alors que les hautes autorités du Mali ont décrété un couvre-feu dans le but de circonscrire certains risques de propagation de la pandémie coronavirus, des mains invisibles pour lesquelles l’ordre ne profite pas, sont parvenues à rallier des fauteurs de troubles à leur cause.
En appuie, ils ont essayé de se servir des réseaux sociaux pour donner à leurs actes de sabotage une teneur virtuelle. Malheureusement, le peuple qui ne dort pas, n’a pas adhéré à leur projet.
Si pour les autorités, il s’agit là d’une question de protection des citoyens, les partisans du désordre oublient qu’ils ne seront pas là demain pour accompagner les morts que la pandémie pourrait faire si rien n’était fait d’avance. Car, ils pourraient eux aussi en être victimes.
D’ores et déjà, le peuple malien qui n’a que trop souffert, doit apprendre à ne plus tomber dans le piège des chants des sirènes. Beaucoup de ceux qui tentent d’obnubiler l’opinion ont quelquefois été aux affaires sans résultats. Chose qui a conduit le pays dans le gouffre en 2012.
Cependant, plonger le Mali dans un chaos n’arrange personne. Se ressaisir pour bâtir ensemble un Mali meilleur est l’alternative impérieuse.
Le vrai rôle d’un citoyen de nos jours consiste à défendre l’intérêt supérieur de la nation, veiller sur la recherche de la paix et la sécurité et circonscrire la désinformation dévastatrice des esprits.
Faire ce constat revient à se dresser contre l’ennemi déstabilisateur, terroriste, à qui le chaos profite indubitablement.
Madou Maïga
Le Soft