Dans un contexte tendu suite à l’arrêt de la Cour Constitutionnelle, Bagadadji n’a pas traîné les pieds. Toute la journée du mardi 5 mai, ont été conviés les députés à venir remplir les formalités. Ce qui laisse entendre que la rue peut grogner, la représentation nationale procède à la mise en place de la 6ème législature.
L’hémicycle a refusé du monde hier ! Les parlementaires firent invités à venir s’inscrire auprès des services compétents. Le Secrétariat général à travers un communiqué conviait les honorables députés à investir Bagadadji. Occasion pour les acteurs politiques de l’arène parlementaire de se découvrir. D’autres aussi foulent le Parlement pour la 1ère fois au-delà du retour de certains visages connus des lieux.
On peut citer l’honorable Assarid Ag Imbarcaouane de Gao qui y passa vingt et un (21) ans, Wali Diawara, Siaka Batouta Bagayogo ou Gouagon Coulibaly. Des dinosaures politiques qui ont fait « la pluie et le beau temps » avant de s’éclipser malgré/bon gré, en 2013. En plus de se faire enregistrer formellement, l’inscription à l’assurance maladie ainsi que les références bancaires seront validées durant toute la journée.
Par contre, la convocation du corps parlementaire dans le contexte délicat du moment indique une chose : Bagadadji a tranché. Alors que les rues ne finissent de désemplir suite aux résultats finalement mitigés, l’Hémicycle a décidé de vaquer à ses occupations.
Annoncée pour le samedi 2 mai 2020, la rentrée parlementaire fut ajournée à deux (02) reprises. Un report que l’on associait à la grogne sociale de l’heure d’ici une éventuelle session de la Cour Constitutionnelle. Certains partisans de candidats déclarés perdants maintiennent mordicus que les chiffres finaux des suffrages sont (…)
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MERCREDI 06 MAI 2020
BAMOÏSA
NOUVEL HORIZON