Échanger avec les hommes de médias afin qu’ils puissent mieux véhiculer, informer, sensibiliser et préparer les populations sur la Conférence d’entente nationale, ses attentes et ses objectifs sont, entre autres les objectifs d’une journée d’échanges, organisée le samedi 04 mars 2017 par le groupe de travail communication et relations publiques de la commission préparatoire de ladite conférence.
Sous la conduite des journalistes Cheickné Hamala Diarra, Alfousseyni Sidibé, Ibba Diallo, Séga Diabaté, cet atelier a vu la participation des journalistes et animateurs de radios, télévisions et de la presse écrite.
C’est à 9h30 que la rencontre a débuté avec la présentation des participants. Ensuite les échanges ont essentiellement porté sur ce que c’est la conférence d’entente nationale, ses objectifs, la manière dont-elle est organisée, le mandat et la composition de la commission préparatoire.
Au cours des échanges, il ressort que la conférence d’entente nationale est une composante de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus qui stipule dans son article 5 : « une conférence d’entente nationale sera organisée durant la période intérimaire, avec le soutien du comité de suivi et sur la base d’une représentation équitable des parties, en vue de permettre un débat approfondi entre les composantes de la nation malienne sur les causes profondes du conflit. Ce débat aura à prendre en charge, entre autres la problématique de l’Azawad. Il devra dégager les éléments d’une solution devant permettre au Mali de transcender sa douloureuse épreuve, de valoriser la contribution de ses différentes composantes à l’identité du pays et de promouvoir une véritable réconciliation nationale.
Une charte pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale sera élaborée sur une base consensuelle, en vue de prendre en charge les dimensions mémorielles, identitaires, et historique de la crise malienne et de sceller son unité nationale et son intégrité territoriale ».
La Conférence d’entente nationale est un espace d’échanges, de débats et de réflexions sur les problématiques de paix, d’unité et de réconciliation nationale. Elle doit donc se dérouler dans un cadre serein, avec une liberté totale d’expression, mais également dans la discipline et dans les limites de l’Accord. La Conférence d’entente nationale doit se tenir ce mois de mars à Bamako. Déjà une commission d’organisation présidée par Baba Akhib Haïdara est à pied d’œuvre.
Youssouf Samaké