Ces deux équipes vont se mesurer dans un match de supercoupe d’Afrique le 14 février 2015 au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Pour la prochaine édition, il est certain que les équipes algériennes «boostées» par la fantastique performance des Sétifiens vont se «bousculer au portillon» pour prendre part aux compétitions africaines. Cette fois-ci, une fois n’est pas coutume, il y aura cinq représentants algériens.
Pour la Ligue des champions d’Afrique, il y aura l’USM Alger, l’ES Sétif et le MCE Eulma. Ce dernier a pris, faut-il le rappeler, la place de la JSK, suspendue pendant deux ans par la CAF après le décès d’Ebossé. Pour la Coupe de la CAF, il y aura deux autres équipes qui sont le MC Alger, détenteur de la Coupe d’Algérie, et l’ASO, classée pourtant à la huitième place dans le championnat national de l’exercice écoulé.
Il est évident que les chances des Algériens de réussir de bons résultats dans ces compétitions africaines seront encore plus grandes dans la prochaine édition, surtout s’ils arrivent à «tomber» lors du tirage au sort, dès le début, contre des équipes à leur portée. Le fait que les pouvoirs publics, à leur tête le ministère des Sports, aient mobilisé tous les moyens financiers pour aider nos clubs à prendre part à ces compétitions africaines, a grandement poussé nos clubs à y prendre part et aussi à nourrir de grandes ambitions pour faire partie des lauréats.
Il y a quelques années seulement, nos clubs n’étaient pas chauds à l’idée pour participer à ces compétitions, à cause de soucis d’argent. Il est vrai que le fait de prendre part à ces compétitions africaines coûtait les yeux de la tête, surtout pour les moyens de transport. Ce facteur obérait sérieusement la trésorerie de nos clubs. Si l’on se fie aux propos dernièrement de Mahfoud Kerbadj, le président de la Ligue de football professionnel, on reste ébahi : «Si l’on appliquait la réglementation dans toute sa rigueur, la grande majorité de nos clubs d’élite seraient actuellement en situation de faillite.» Donc, le soutien de l’État a été à l’origine du grand succès de l’ESS dans cette Ligue des champions d’Afrique qu’aucune équipe n’a pu remporter dans sa nouvelle version, lancée en 1995/1996.
C’est une très bonne chose de voir nos équipes de Ligue 1-Mobilis aujourd’hui participer sans rechigner avec l’idée de gagner et non pas participer pour le plaisir de le faire, comme l’avait dit Pierre de Coubertin. De plus, se «frotter» de nos jours au gotha africain ne peut que galvaniser nos équipes et aussi leur permettre d’élever leur niveau d’ensemble et, partant, celui de notre football. Car on aura toujours besoin de locomotives pour mener notre jeu à onze à bon port.
On espère que ce tirage au sort, qui aura lieu lundi 22 décembre au Caire, sera le plus clément possible pour nos clubs afin de leur permettre d’atteindre la phase de poules assez aisément et réussir à aller au moins au carré d’as.
Hamid Gharbi

Source: elmoudjahid.com